Alger- une nouvelle loi sur les partis politique, interdisant aux anciens militants du parti islamiste le Front islamique du salut (FIS dissous) tout activité politique, est en débat à l'AP N, où les députés devrait commencer à son examen mercredi. * Cette nouvelle loi interdit à toute personne responsable de l'exploitation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale de créer un parti politique ou de participer à sa création ou de siéger dans ses instances dirigeantes, en allusion aux militants de l'ex-FIS, interdit depuis 1992, après le début des violences islamistes en Algérie. * * Est concernée par cette loi, selon le texte, toute personne ayant participé à des actes terroristes où à toutes actions de violences et de destructions visant la nation et les institutions de l'Etat. * * Plusieurs députés, particulièrement du mouvement islamique comme le MSP, ont vivement critiqués cette loi. Selon le député Mohamed Mahmoudi, celle-ci « n'apporte rien de nouveau, puisqu'elle a été préparée uniquement pour empêcher le retour de l'ex-FIS ». * * Ce projet interdit aussi l'utilisation des langues étrangères dans les activités des partis politiques. Ce qu'un député du parti de Hanoun (PT) dit ne pas comprendre. « Il existe bien actuellement des radios et des télévisions qui émettent en langue française, comment vont ils faire, s'est-il demandé ? * *