Les prix du baril baissaient ce vendredi à l'ouverture à New York, où l'on s'inquiétait de l'amplification de la crise de la dette dans la zone euro et de ses conséquences sur la demande d'énergie. Les prix du baril baissaient ce vendredi à l'ouverture à New York, où l'on s'inquiétait de l'amplification de la crise de la dette dans la zone euro et de ses conséquences sur la demande d'énergie. Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de Light Sweet Crude pour livraison en janvier s'échangeait à $ 95,95 dans l'après midi, en recul de 22 cents par rapport à mercredi. En raison de la fête de Thanksgiving, Le marché new-yorkais était resté fermé jeudi et le volume d'échanges était estimé faible vendredi. La crise de la dette dans la zone Euro planait sur l'ensemble des marchés financiers et inquiétait les opérateurs pétroliers. Les marchés se sont montrés déçus par le mini-sommet jeudi à Strasbourg, qui a réuni l'Allemagne, la France et l'Italie. Aucune avancée décisive n'a été annoncée et la Banque centrale européenne (BCE), qu'on espérait pour endiguer la crise, a été écartée. Proches de 100 dollars le baril cependant, les cours du pétrole restent étonnamment robustes malgré les vents contraires sur les marchés financiers, ont estimé les analystes de Commerzbank, qui ont expliqué cette résistance par le recul des stocks pétroliers aux Etats-Unis et les risques qui pèsent sur l'offre.