Des investigations menées par les services de sécurité sur des dossiers de victimes de terrorisme, soumis aux commissions de wilayas, ont révélé beaucoup de tentative de tricherie de la part de femmes ayant prétendues être victimes de viol par des terroristes dans les années quatre-vingt dix De vraies fausses victimes de terrorisme ont été dévoilées par les enquêteurs. Trois femmes, dont les cas ont été confirmés, affirmaient avoir été violées par des terroristes et avaient donné naissance à des bébés. Selon l'avocat Azzi Merouane, président de la cellule d'aide juridique, dans le cadre de l'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, dans un entretien à Ennahar, les enquêtes menées par les services de sécurité ont mit la lumière sur beaucoup de faux dossiers dont les propriétaires réclamaient des dédommagements dans le cadres du traitement des dossiers de victimes du terrorisme. Me Azzi ajoute que les analyses effectuées sur des dizaines de personnes, parmi elles des femmes, avaient fait de fausses déclarations dans le but de bénéficier de dédommagements financiers. Trois femmes, selon lui, avaient prétendues être violées par des terroristes et ayant donné naissance à des enfants, tentaient de coller l'accusation aux éléments des groupes terroristes pour justifier leurs actes d'une part, et bénéficier de dédommagements financiers d'autres part. Selon toujours Me Azzi, ces femmes seront jugées pour mensonges et fausses déclarations dans le but d'induire en erreur la justice. Un citoyen d'Aïn Defla, selon Me Azzi, aurait tenté d'inscrire son fils à l'état civil, comme étant un terroriste tués dans le maquis, alors que les investigations des services de sécurité ont démontrés que ce dernier était mort suite à un accident de la route.