Le chef de l'Etat algérien Abdelaziz Bouteflika a assuré que les observateurs internationaux auraient "toute latitude pour contrôler" le déroulement de l'élection présidentielle du 9 avril et que les dispositions légales offraient "la transparence et la régularité requises". * Dans une "instruction présidentielle" publiée au Journal officiel, M. Bouteflika affirme que ces observateurs internationaux "auront toute latitude pour contrôler les conditions dans lesquelles va se dérouler l'élection présidentielle et pourront, donc, attester de la sincérité de son résultat". * * Des observateurs "à l'intégrité éprouvée" des Nations unies, de l'Union africaine (UA) et de la Ligue arabe ont été invités à surveiller le déroulement du scrutin. * * Le président sortant souligne que "le dispositif juridique national en matière électorale offre toutes les garanties pour une élection transparente et libre" avec notamment la mise en place d'une Commission politique nationale de surveillance du scrutin. * * Selon cette instruction, les membres de ce mécanisme de surveillance et les observateurs internationaux "bénéficient des facilitations nécessaires leur permettant de suivre le déroulement de l'ensemble des opérations électorales". * * "Les dispositions nécessaires doivent, en outre, être prises pour permettre aux représentants des candidats (...) d'exercer effectivement leur droit de contrôler toutes les opérations de vote, de dépouillement des bulletins et de décompte des voix dans tous les locaux où s'effectuent ces opérations", ajoute M. Bouteflika. * * Ces candidats doivent être l'objet d'un "traitement équitable (...) par les médias publics, aussi bien durant la campagne électorale que durant la période précédant celle-ci". * * Dans son instruction, le président Bouteflika rappelle "l'interdiction de l'usage des moyens humains et matériels de l'Etat à des fins électorales". * * M. Bouteflika, 72 ans, élu en 1999 et réélu en 2004, annoncera sa candidature jeudi, a indiqué mardi la radio publique citant le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir), Abdelaziz Belkhadem. * ennaharonline