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L'exportation n'est pas une finalité
Publié dans Horizons le 03 - 03 - 2012

Voilà qui campe la réflexion autour d'une apparente contradiction, dont les enjeux recouvrent toute une dimension de politique économique dans le contexte de la transition vers le marché et tout autant vers un modèle économique fondé sur la diversité des secteurs productifs et sur la diversification des sources de richesses. C'est là un débat d'école ne manquant pas pourtant d'aspects pratiques qui éclairent la réalité du terrain dans un contexte de développement économique où des questions se posent concurremment avec acuité et dont les réponses semblent s'exclure mutuellement, alors qu'elles sont censées se compléter à terme, pour constituer les éléments d'une économie moderne.
A L'ORIGINE ETAIT LA PROBLEMATIQUE
Tous les vœux qui s'expriment et qui s'accompagnent de politiques économiques conséquentes s'inspirent de la situation originelle qui n'est autre que la condition de l'économie algérienne, rentière et dépendant largement de l'exportation des hydrocarbures pour donner au pays les ressources financières nécessaires à son développement. Cette condition que la culture locale, par la force des choses a fini par classer dans la rubrique des malédictions, semble, au contraire, être perçue, aujourd'hui, au fur et à mesure que l'on mesure la part de l'apport providentiel de l'argent des hydrocarbures dans les efforts de développement que consent l'Etat, comme une bénédiction, voire comme une providence, car la manne accumulée est non seulement en train de contribuer au développement économique, mais contribue également au financement du développement de l'énergie renouvelable. Autrement dit, l'argent du pétrole finance l'économie et l'énergie de demain. Mais il est vrai, quoi qu'on puisse dire de l'apport important des hydrocarbures, que l'économie algérienne demeure tributaire d'une source périssable de richesse à laquelle les efforts de développement économique et social doivent permettre de trouver, ne serait-ce qu'en partie, des sources de substitution, afin de répondre aux impératifs de développement humains et de préserver la souveraineté économique du pays. Ces toutes dernières années ont démontré, à travers les crises dont elles ont été le théâtre, que la sécurité alimentaire, entre autres impératifs, était un enjeu majeur de souveraineté, et qu'elle serait au centre de multiples crises, mais également au cœur de nombreuses stratégies hégémoniques.
DEUX ASPECTS D'UNE MÊME REALITE
Quand on dit que l'Algérie importe la majeure partie des produits dont elle a besoin, on entend bien sûr par là que notre pays n'a pas grand-chose à exporter et que même s'il en avait, il n'a pas encore trouvé les moyens de le faire. Mais on entend également par ce propos une autre acception, à savoir que nous ne produisons pas assez en Algérie qui nous permette de nous passer en partie d'importation, et d'équilibrer, hors hydrocarbures, cette balance importation/exportation dont on peut dire qu'elle n'a encore aucune existence. Alors, exporter ou produire pour notre marché ? Jamais l'enjeu de l'exportation n'empêchera la production et la productivité. Ce sont là au contraire deux démarches constitutives de la structure d'une économie moderne. De même que l'exportation n'empêchera jamais ni n'entravera, d'une quelconque façon, la sécurité alimentaire.
IL IMPORTE DE S'EXPORTER POUR MIEUX SE REIMPORTER
Un raisonnement très simple permet de situer les enjeux autour desquels s'articule cette réflexion. Plus nous aurons des entreprises productrices tournées vers l'exportation, ou produisant en vue de marchés internationaux, plus nos produits arriveront, au fur et à mesure de l'évolution et de l'amélioration de ce processus, à être compétitifs et dans un rapport qualité/prix intéressant sur le marché interne. Car, les produits que les éventuels exportateurs algériens iront concurrencer quand ils auront passé les frontières des normes internationales, sont identiques en tout à ceux qui inondent nos marchés et que de nombreux Algériens préfèrent à ceux produits localement. A cette différence que l'exportation a en vue non seulement un autre marché, mais également et surtout de nouveaux consommateurs. Commencer à aller à leur conquête est une bonne manière de se ménager une place sur ces marchés pour l'avenir, tant on ne sait jamais ce qu'il nous prépare. Pour l'histoire, les Algériens sont fiers et consomment, sans chance de concurrence étrangère, les produits algériens de qualité et qui s'exportent. Ils ne sont pas très nombreux, mais déjà ils constituent un peloton de tête qu'il faudra suivre pour mieux exporter et, in fine, mieux servir les consommateurs algériens.
LES NORMES À L'EXPORTATION, UN DEFI
Il est clair que les normes à l'exportation, notamment vers l'Occident, fonctionnent comme un protectionnisme inavoué, et se dressent comme autant d'obstacles devant les ambitions de conquête de marchés internationaux pour de nombreux opérateurs. C'est là un défi à relever dans le cadre d'un effort conjugué par les opérateurs et les pouvoirs publics, car l'enjeu n'est pas, dans l'immédiat, de réaliser des richesses en devises, mais de structurer et de fluidifier une voie vers l'exportation pour les meilleurs produits algériens et de crédibiliser cette voie, pour la majorité des opérateurs, afin de créer une émulation à l'exportation ; un effet d'entraînement qui, non seulement pourrait multiplier par dix les candidats à l'exportation, mais devrait également favoriser, comme évoqué plus haut, une nette amélioration des processus industriels et commerciaux pour le bonheur des consommateurs locaux.


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