Si le diabète est la septième cause de mortalité dans le monde, en Algérie 4,6 % des femmes en meurent pour seulement 2,8 % chez les hommes, selon des statistiques de l'OMS. Ce qui correspond 143 millions de femmes vivent avec le diabète dans le monde pour 142 millions d'hommes. D'ici à 2030, ce chiffre devrait atteindre les 222 millions. Par ailleurs, chaque année, sur 210 millions de grossesses, 5 à 10 millions d'entre elles s'accompagnent du diabète gestationnel, source de complications maternelles, fœtales et périnatales. Ceci, avec un risque accru de diabète et de syndrome métabolique chez la mère et l'enfant. Par ailleurs, et selon les informations du ministère de la Santé et dans le cadre du programme national de lutte contre le diabète, est prévu la création d'un registre du diabète gestationnel. En Algérie, on ne connaît pas le nombre exact de femmes développant un diabète pendant la grossesse ou de femmes enceintes diabétiques. La sédentarité mais aussi l'obésité sont les facteurs de risque les plus récurrents. En Algérie, 30 % de femmes algériennes présentent une obésité et 30 % aussi sont sédentaires. Par ailleurs, les femmes ayant développé un diabète gestationnel ont un risque multiplié par sept de développer un diabète de type 2 dans les dix ans qui suivent leur grossesse pathologique et par 1,7 de développer une maladie cardiovasculaire. Les enfants nés de mère ayant développé un diabète gestationnel ont un risque multiplié par cinq de développer un diabète ou un pré-diabète avant de passer à l'âge adulte. Les spécialistes recommandent, donc le dépistage précoce du diabète pendant la grossesse.