Le cou doit être bien lisse et long, le poète à dit : « Le gracieux du cou est une des choses qui décèle le mérite. » Quand il y a un doute sur la longueur du cou, on le vérifie de la manière suivante : On verse de l'eau dans un vase et on l'approche du sujet ; si lorsqu'il veut boire il ne ramène pas la pince, c'est-à-dire la pointe du sabot, le cou est convenablement long et le cheval est de belle race. Si au contraire, il ramène la pince ou la remplit, ou alors, met son antérieur en dessous, il est, alors court de l'encolure et de race commune. La brièveté du cou, sa sécheresse, le poitrail étroit et rigide sont autant de défauts qui se rencontrent dans le cheval de race commune. Un des vices dans le cou dit Ibn Abou Hazem, c'est quand le cheval a le cou vide, c'est le plus vilain défaut dans le cheval. On aime chez le cheval, les épaules et un garrot élevé. Le garrot quand il est trop écarté est un défaut d'après Ibn Quoteiba. Le poitrail doit être large et bien ouvert avec la partie antérieure. Un des plus vilains défauts dans le poitrail c'est, dit Ibn Quoteiba, quand il est bas du devant et se rapproche trop de la terre. Selon Ibn Abou Hazem, un des défauts du poitrail c'est quand il est rétréci dans tout son ensemble et que l'un des deux muscles charnus rentre l'un dans l'autre.