Comme prévu, le ministère de l'Education nationale et les syndicats autonomes se sont réunis, hier, pour débattre du statut des travailleurs du secteur. Une rencontre qui a vu, également, la présence des représentants du ministère des Finances et ceux de la Fonction publique. Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des enseignants de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), a indiqué que les discussions avancent dans le bon sens. « Nous sommes en train de cerner la faisabilité des revendications avant la confection de la mouture finale », dit-il. Et de préciser que l'après-midi d'hier a été consacré à l'étude des revendications ayant trait au cycle secondaire alors que le soir il a « été débattu des doléances des deux autres paliers à savoir le moyen et le primaire ». M. Meriane a affirmé, toutefois, que rien n'a été tranché. La révision du système de classification actuel, la création d'un nouveau grade en l'occurrence professeur formateur principal et l'intégration de certains corps à l'image des corps communs, figuraient au rang des éléments incontournables de la plate-forme de revendications des partenaires sociaux du secondaire. Pour sa part, le chargé de communication du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), Aït Hamouda, a fait savoir que tous les syndicats ont fait de leur mieux pour défendre les intérêts des travailleurs et rendre plus palpables les revendications afin de mettre sur pied un statut digne qui répond aux attentes et aspirations du personnel du secteur. Selon lui, les discussions ont été houleuses. Il a souligné que la balle est, désormais, dans le camp de la Fonction publique avant que la copie finale ne soit remise à la commission ad hoc qui se réunira prochainement. Mais avant, M. Aït Hamouda n'écarte pas la possibilité d'aller vers une nouvelle rencontre avant se ficeler de manière définitive cet avant-projet de statut qui « a subi depuis le début des négociations avec la tutelle beaucoup de corrections ». Pour ce qui est des cycles primaire et moyen, les syndicats ont mis l'accent sur la nécessité, entre autres, de revoir la classification des enseignants qui ne disposent pas de licence et qui sont, aujourd'hui, classés respectivement aux catégories 10 et 11. Les partenaires sociaux réclament à ce que ces derniers soient reclassés à la 11 pour les enseignants du primaire et à la 12 pour ceux du moyen. Cependant, cette revendication, a affirmé Aït Hamouda, a peu de chance d'aboutir à cause du probable veto la Fonction publique. Messaoud Boudiba, chargé de communication du Conseil national autonome des enseignants secondaire et technique (Cnapest) a souligné a souligné que les syndicats, à quelques divergences près, ont défendu la même cause.