Redha Malek, membre des gouvernements provisoires de la République algériennes qui se sont succédé jusqu'à 1962 et de la délégation qui a négocié à Evian le droit de l'Algérie à l'indépendance, l'a souligné, hier, au forum d'El Moudjahid, lors d'une conférence débat à l'occasion du 50e anniversaire de la signature des Accords d'Evian (18 mars 1962). Un vibrant hommage a été rendu, à l'occasion, au chef de la délégation algérienne, Krim Belkacem. Revenant sur les dates phares du parcours des négociations entres les deux parties française et algérienne, Redha Malek estime que la signature des aAccords d'Evian a permis au peuple algérien de faire avorter le plan de partition de son territoire national que les autorités françaises voulaient à tout prix faire accepter au FLN. « Aboutissement de longues et difficiles négociations, les Accords d'Evian ont marqué la fin de la guerre d'Algérie et le recouvrement de sa souveraineté », a rappelé Redha Malek, estimant que tout ce qui a été rédigé par la délégation, indépendance, intégrité du territoire et unité peuple algérien constituaient des principes non négociables. Le gouvernement reconnaît, par ces Accords, l'indépendance de l'Algérie et souhaitait assurer la sécurité des personnes (près d'un million d'Européens vivaient en Algérie) et des biens français en Algérie. Les Algériens avaient expliqué aux négociateurs français qu'ils n'acceptaient pas de bases étrangères, militaires surtout, dans leur pays. « Il était temps de mettre un terme à la clochardisation et à la dépossession des Algériens », a souligné.M Malek.