Une victoire pour l'Algérie. Les sanctions infligées—même timides—par la FIFA à l'Egypte constituent une réhabilitation de l'Algérie dans son droit et une humiliation pour le football égyptien. Peu importe le degré de la sanction, l'essentiel est dans l'acte du verdict qui place l'Egypte dans le box de l'accusé et du condamné qui paye ses mauvais gestes et son manque de courage d'avouer ses fautes commises. Dans la plainte déposée par la FAF, ni Raouraoua ni les autorités politiques n'ont demandé à la FIFA d'appliquer la loi du Talion mais simplement de sanctionner l'Egypte du football pour «replacer» les responsabilités. Et dans ce contexte, l'Egypte s'en sort avec un «casier» bien noirci même si les sanctions de la FIFA sont ridicules. Mais pour l'Algérie, ces sanctions sont lourdes dans l'ordre moral qui dévoile que Zaher, les officiels et leurs presses sont des hypocrites et des menteurs. Mieux, la FIFA, malgré ses «flirts» avec l'Egypte, a sanctionné Zaher et ses mentors, certains au plus haut niveau de l'Etat égyptien, en leur refusant le dossier du «scénario» du Soudan. Un dossier que Zaher a truffé de délires pour «justifier» la défaite de Oum Dourman. L'Algérie ne demande pas de «couper» la tête des fautifs. Car, la belle sanction, elle est sortie le 18 novembre du pied de Antar Yahia. Oubess !