Les travaux de la 8e session de la commission mixte algéro-émiratie se sont clôturés hier à Alger par la signature de deux mémorandums d'entente portant respectivement sur la promotion des exportations et le transfert des capitaux et la lutte contre le blanchiment d'argent. Les documents ont été signés en présence des co-présidents de la session, MM. Karim Djoudi et Soltane Ben Saïd Al-Mansouri, respectivement ministres des Finances et de l'Economie. Le mémorandum d'entente sur la promotion des exportations a été signé entre l'Agence algérienne de promotion des exportations (Algex) et la société Dubaï pour le développement des exportations. En outre, un mémorandum d'entente relatif au transfert des capitaux et à la lutte contre le blanchiment d'argent a été signé entre la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) et l'Unité émiratie de lutte contre le blanchiment d'argent et les opérations douteuses. S'exprimant sur la teneur des travaux de cette commission mixte, M. Djoudi a expliqué qu'ils ont permis «de faire une évaluation des investissements et de présenter la nouvelle politique d'investissement et les mesures introduites par la loi de finances complémentaire pour 2009 et d'en expliquer les tenants et les aboutissants ainsi que les procédures de mise en œuvre». En outre, des projets de protocoles d'accords et de conventions d'assistance ont été convenus en matière de protection réciproque des investissements et d'accords et l'énergie, le commerce et le secteur agricole. Les deux parties ont aussi convenu d'organiser une rencontre en juin prochain à Abou Dhabi destinée aux hommes d'affaires émiratis pour leur présenter la réglementation algérienne en matière d'investissements et examiner des projets d'investissement susceptibles d'être réalisés en partenariat. Les échanges commerciaux entre l'Algérie et les Emirats arabes unis ne dépassent pas les 100 millions de dollars, rappelle-t-on. •Retrait du groupe Eemar de l'Algérie «Il s'agit de réorganiser les activités extérieures du groupe» En réponse à une question sur le retrait du groupe Eemar de l'Algérie, le ministre émirati a précisé qu'il s'agissait de «réorganiser les activités extérieures de ce groupe à la lumière des nouvelles donnes découlant de la crise économique mondialee. Commentant les mesures prises par le gouvernement algérien pour la réorganisation de l'investissement, M. Al-Mansouri a souligné que des mesures similaires ont été prises par plusieurs pays dont les Emirats arabes unis en vue de protéger l'économie nationale de toutes fluctuations extérieures et trouver le partenaire économique propice.