le conseil d'administration de la Caisse nationale des retraités (CNR) s'est réuni les lundi et mardi dernier avec comme objet du jour l'augmentation annuelle des pensions. Le ministère du Travail devra, en effet, traiter les propositions découlant de ladite réunion et ensuite valide un seuil définitif pour la revalorisation des pensions. Il convient de souligner que le ministre du Travail est seul habilité à trancher la question. Il lui revient le droit d'accepter ou de refuser le seuil de l'augmentation suggérée par le conseil d'administration. Si l'on tient compte des déclarations de Rachid Ait Ali, syndicaliste, proche du SG de l'UGTA, la décision sera, dans tous les cas de figure, prise cette semaine et il se pourrait même que Tayeb Louh saisisse l'occasion de la tenue du congrès national de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), prévue pour la fin de ce mois, pour annoncer l'augmentation. Selon Rachid Ait Ali, le ministre sera invité au congrès. Il convient de rappeler également, que la FNTR avait demandé une fourchette de 12% et 7% selon la situation des retraités et espère avoir au minimum une hausse de 10%. Ce qui n'est pas forcément évident. En effet, lors de l'exercice dernier, le conseil d'administration a alloué 10 milliards de DA pour couvrir les augmentations des pensions qui se situaient autour de 12 et 7%. Cette enveloppe a été revue à la baisse par le ministère de tutelle dans la mesure où l'incidence financière annuelle pour l'application de la revalorisation de 5% accordée aux retraités était de l'ordre de 6,6 milliards de DA. A titre indicatif, il y a lieu de noter que le nombre des retraités frôle actuellement les deux millions, dont 605 851 bénéficient de la retraite normale, 2 639 anticipée, 252 669 proportionnelle, 133 535 sans condition d'âge et 797 379 bénéficient de la pension de retraite par réversion.