« Environ deux douzaines d'ingénieurs pilotés par l'ancien de Google, Lars Rasmussen, travaillent pour améliorer le moteur de recherche » de Facebook, écrit le quotidien Business Week. L'idée générale, c'est que nous accordons plus de valeur à la recommandation d'un ami qu'à celle de la machine (ou d'un étranger). Pour l'instant, Facebook n'a pas vraiment exploité cette opportunité. On peut, certes, effectuer une recherche, puis cliquer sur « voir plus de résultats », puis filtrer par les « posts d'amis » ou « post publics », mais la fonction ne remonte pas très loin. Aller voir le film Hunger Games ou 21 Jumpstreet, en soirée ? Une recherche sur Facebook n'est pas vraiment concluante. En revanche, poser la question via un statut ou un tweet peut rapidement apporter une dizaine d'avis aidant à prendre une décision et peut potentiellement priver Google d'une recherche sur les dernières critiques ciné. Selon l'étude du cabinet de recherches marketing britannique Greenlight « à la question : « Utiliseriez-vous un moteur de recherche Facebook qui puisse concurrencer Google ? 5% des 500 personnes interrogées répondent oui, 12% peut-être, 22% plutôt non et 26% certainement pas ». On a donc un ratio de 34% plutôt oui et 48% plutôt non. En somme, si Facebook lançait un moteur de recherche, il serait sûr de capter 22% du marché de la recherche en ligne, pour peu qu'il soit efficace et ergonomique. 22% du marché de la recherche en ligne, c'est largement devant les autres moteurs à l'exception de Google sur la plupart des marchés, sauf en Chine, Japon et Russie où les moteurs locaux comme Baïdu ou Yandex sont à prendre en compte. On peut même imaginer qu'en quelques années, Facebook pourrait arriver à 50% de parts de marché en convertissant les 27% qui ont répondu « sans doute, si ce moteur était meilleur que Google et Bing ».