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L'enjeu de la vie privée
Google+, Facebook
Publié dans La Tribune le 18 - 07 - 2011

A partir du 31 juillet, un profil Google+ ne pourra plus être privé. L'utilisateur devralaisser apparaître, au minimum, son nom et son prénom. Dans un premier temps, il en allait de même pour le sexe. Plusieurs sites spécialisés notent aussi que Google restreint l'usage des pseudonymes. Pour justifier ces choix, l'entreprise explique que le changement de noms sur Google+ aura des conséquences sur les autres services, comme Gmail. Le profil du nouveau réseau social propose toutefois une catégorie «Alias» permettant d'indiquer ses différents pseudonymes.Google+ permet également de paramétrer la visibilité de chaque partie du profil par rapport aux différents cercles d'amis. L'utilisateur a également la possibilité derendre invisibles certains onglets de son profil (photos, vidéo, +1's et Buzz).
Réglages «recommandés» ou «personnalisés», données visibles par tout le monde, par les amis, ou les amis des amis... Facebook offre tout un éventail de réglages. Mais, par défaut, les paramètres qui sont «recommandés» rendent visibles, pour tout le monde, les statuts, les photos et les publications de l'usager.Un onglet «Personnaliser les paramètres» permet de régler plus finement les différentes options. C'est en passant par ces menus que la reconnaissance faciale des photographies, qui a récemment fait l'objet d'une polémique, peut êtredésactivée.
Partage d'un contenu
Sur Google+, il est possible de choisir les cercles ou les destinataires du contenu que vous postez. Le réseau social vous incite à le faire en faisant des cercles et de leur implication l'une de ses fonctionnalités phare. «Nous racontons certaines choses à nos amis d'école, d'autres à nos parents et le strict nécessaire à notre patron», peut-on lire sur la page de présentation officielle.Facebook propose le même type de partage personnalisé avec sa fonction «Liste». Mais cette dernière est très peu mise en avant par le réseau de Mark Zuckerberg et moins pratique à utiliser.
Référencement
Sur Facebook, chaque profil créé est paramétré pour être automatiquement indexé dans les moteurs de recherche. Si quelqu'un entre un nom dans un moteur de recherche, il pourra accéder à un aperçu du profil Facebook. Pour désactiver cette fonction, il faut cliquer sur la partie «Applications et sites Web» de la page «Paramètres de confidentialité», puis «Modifier les paramètres de la «Recherche publique». Une fois la fonction désactivée, il est impossible de voir un aperçu de votre profil sans être inscrit sur Facebook.
Cette fonction est également activée par défaut sur Google+. En cliquant sur «Editer votre profil», vous avez la possibilité de la désactiver. Mais, même en la désactivant, un aperçu de votre profil présentant votre nom, votre photo de profil et votre sexe est toujours disponible. Pour y accéder, il faut connaître l'URL de votre profil (composée d'une suite de chiffres, donc impossible à retenir), ou passer par la liste de contacts de l'un de vos amis.
Photographies
Lors de la création d'un compte Google+, il est demandé à l'utilisateur qui possède un compte Picasa (un service de stockage de photos, propriété de Google) de lierce dernier à son compte Google+ et d'y partager ses albums Picasa. S'il refuse, impossible pour lui de se connecter sur le réseau social. Mais une fois enregistré, il peut limiter l'accès de ces albums, toujours par le moyen des cercles. Seule la visibilité de la photo de profil n'est pas modifiable. Cette dernière est visible pour toute personne qui se rend sur votre page.
Le partage des photos sur Facebook peut également être contrôlé avec les listes d'amis. Concernant la photo de profil, il faut désactiver la fonction «Recherche publique» (voir ci-dessus) pour qu'elle ne soit pas visible sur Internet, et la fonction «Vous trouver sur Facebook» pour que les membres du réseau social n'y aient pas accès.
Géolocalisation
Google+ intègre la fonction de géolocalisation dès le champ d'actualisation des statuts. L'utilisateur peut choisir, lorsqu'il modifie son statut, d'indiquer le lieu où il se trouve. Mais ce choix est volontaire. Au lancement de son service «Latitude», la localisation de l'utilisateur se faisait de manière automatique.La fonction «Lieux» de Facebook n'est pas disponible directement dans la barre de statuts de l'utilisateur. Mais, sur terminaux mobiles, elle permet aux membres du réseau de partager avec leurs amis des informations sur les endroits où ils se trouvent, de savoir quels amis se trouvent à proximité, de partager ourecommander de nouveaux endroits. Lorsqu'ils sortent, ils peuvent ainsi «s'inscrire»sur les pages de bars, restaurants, salles de concert... ce qui permet de montrer à leurs contacts où ils se trouvent et avec quels amis. Cette fonctionnalité, introduite en septembre, a entraîné une mise en garde de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) qui a demandé «à Facebook d'améliorer les paramètres de confidentialité et l'information des personnes afin que la vie privée soit mieux garantie sur ce réseau social».
Applications tierces
Google mise sur une intégration avec ses différents services, mais n'est pas encore ouvert aux applications tierces comme peut l'être Facebook. Google+ laisse toutefois apparaître dans la page de profil de l'utilisateur les pages de profil d'autres services, comme Facebook ou Twitter.D'après les données du réseau social Facebook, 20 millions d'applications sont installées chaque jour, faisant de Facebook une plate-forme pour les entreprises tierces. Mais la manière dont les données des utilisateurs sont transmises fait l'objet de nombreuses polémiques. Les autorités informatiques norvégienne, suédoise, danoise et finlandaise ont demandé, à la mi-juillet, des réponses sur la gestion des données personnelles de ses utilisateurs. Au mois d'octobre, le Wall Street Journal révélait que plusieurs applications disponibles sur Facebook ont transmis à des entreprises des informations sur l'identité de millions d'utilisateurs, en violation des règles de confidentialité du réseau social en ligne.
Publicité
Facebook expérimente plusieurs modèles de publicité ciblée. Dès janvier, le groupe a lancé des «statuts sponsorisés» destinés à augmenter la «viralité» des publicités. Quand un usager du réseau social évoque une marque ou un produit, son message apparaît aussitôt dans le profil de ses contacts, avec une mise en avant de la marque citée. En mars, le site spécialisé All Facebook rapportait que Facebook expérimente un système de publicité contextuelle s'affichant dans les pages de profils des inscrits. Avec ce service, la publicité s'adapte aux mots-clés employés par l'utilisateur, quand il met à jour son profil.Dans une réponse adressée au site Wired, un responsable de Google a précisé que la publicité ne serait pas introduite dans les pages du réseau social, du moins dans un premier temps.
Clôture de compte
Si vous souhaitez quitter Google+, le réseau social propose deux possibilités : la désactivation de votre profil Google+ ou celle de votre compte Google. Dans les deux cas, toutes les données sont supprimées. Mais si l'utilisateur supprime son compte Google, toutes les données Gmail, Picasa, Google Docs seront également supprimées.Facebook propose également deux possibilités : la désactivation, ou la suppression pure et simple du compte. «Même après la désactivation de votre compte, vos amis peuvent toujours vous inviter aux événements, vous identifier sur des photos ou vous inviter à rejoindre des groupes», prévient cependant Facebook. Le site propose aussi de supprimer son compte, rendant cette fois-ci impossible d'enrécupérer le contenu.Pour un utilisateur averti, les deux réseaux sociaux offrent les mêmes garanties, et les mêmes inconvénients en matière de vie privée. Mais pour les internautes peu attentifs à ces questions, Google+ offre une interface plus intuitive et plus claire pour gérer ses paramètres de confidentialité.
T. B. & L. C.
In Le Monde du 15-07-2011


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