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Le nouveau plan quinquennal du président de la République adopté, hier, en Conseil des ministres : «Ce programme est la concrétisation d'un engagement pris devant la Nation»
paiement votés dans le cadre de la loi de finances ». Ce programme, enchaîne-t-il, «appelle aussi tous les citoyens à se mobiliser pour le transformer en un puissant levier de croissance, de création d'emplois et de modernisation du pays ». Pour le chef de l'Etat, il reste désormais à renforcer les capacités du développement national et à libérer ce dernier de la dépendance des hydrocarbures qui sont éphémères. Le président de la République a dévoilé, hier, sa nouvelle feuille de route, qu'il placera sous le sceau de la « continuité ». Le nouveau programme d'investissements publics pour la période allant de 2010 à 2014 a été ainsi examiné et adopté lors de la réunion du Conseil des ministres, présidé, hier, par M. Abdelaziz Bouteflika. Celui-ci a exposé lors de cette rencontre la démarche, les voies et les moyens à travers lesquels le gouvernement s'attellera à la mise en œuvre de son programme. «Il faut libérer le développement national de la dépendance des hydrocarbures» Après l'adoption de ce plan par les membres de l'Exécutif, le premier magistrat du pays a rappelé que «ce programme est la concrétisation d'un engagement pris devant la nation en février de l'année dernière, pour maintenir la dynamique de reconstruction nationale entamée depuis années». D'après lui, «il appartient à présent au gouvernement de le concrétiser, d'autant que sa mise en œuvre a été lancée depuis le début de cette année, avec les premières tranches d'autorisations de programmes et de crédits de Des ressources substantielles pour les entreprises publiques et privées Au titre des nouveautés, le président de la République annonce la mobilisation de ressources substantielles pour moderniser les entreprises publiques et privées dans tous les secteurs. Dès cette année, indique-t-il, un appui important sera consacré pour la mise à niveau des petites et moyennes entreprises, tout en élargissant les programmes de modernisation des entreprises publiques à toutes celles qui disposent encore localement d'un marché, en mobilisant également à leurs côtés les partenaires étrangers. Enfin, la marge préférentielle accordée aux entreprises algériennes sur les contrats publics sera elle aussi élargie. S'adressant aux membres du gouvernement, le Chef de l'Etat a ordonné que chaque secteur veille désormais « à une bonne maturation des projets afin d'écarter les réévaluations de coûts, soulignant que le Trésor public enregistre à travers ce programme la mobilisation de toutes ses capacités. Tous les secteurs rendront des comptes annuellement Le Président déclare que «chaque secteur rendra compte annuellement de l'exécution diligente de son propre programme et nous procéderons annuellement à l'appréciation de la situation financière du pays, pour le cas échéant, tenir compte de nos moyens financiers, car nous excluons par avance tout recours à l'endettement extérieur. Nous accompagnerons aussi cette importante dépense publique de développement avec la rigueur nécessaire, pour bannir tout excès et surtout tout gaspillage dans le fonctionnement de l'Etat et des collectivités locales. Parallèlement, les mécanismes de contrôle devront jouer pleinement leur rôle comme je l'ai déjà ordonné dans ma récente directive », a-t-il rappelé, allusion à son instruction concernant la lutte contre la corruption. Le chef de l'Etat a demandé aux membres du gouvernement de faire une campagne d'explication du contenu de leur programme sectoriel. On comprendra implicitement que l'équipe gouvernementale est mise aujourd'hui devant de « lourdes » responsabilités.