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«Fruits de la paix et de la réconciliation nationale», selon le président Bouteflika Programme d'investissements publics adopté en Conseil des ministres
Le Conseil des ministres réuni sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adopté le programme d'investissements publics pour la période 2010-2014, impliquant des engagements financiers de 21 214 milliards de dinars (286 milliards de dollars). Le président de la République, a, de prime abord, rappelé que «ce programme est la concrétisation d'un engagement pris devant la nation en février de l'année dernière, pour maintenir la dynamique de reconstruction nationale entamée depuis dix dernières années». Il devait ensuite instruire le gouvernement à concrétiser ce programme : «Il appartient, à présent, au gouvernement de le concrétiser, d'autant que sa mise en œuvre a été lancée depuis le début de cette année, avec les premières tranches d'autorisations de programmes et de crédits de paiements votés dans le cadre de la loi de finances». Les citoyens, de leur côté, sont invités «à se mobiliser pour le transformer en un puissant levier de croissance, de création d'emplois et de modernisation du pays». Le président Bouteflika a rappelé que cet important programme d'investissements est le fruit des efforts, consentis avec l'appui du peuple, qui ont «pu instaurer la paix et engager la réconciliation nationale, dont l'Algérie récolte les fruits en libérant ses énergies pour rattraper ses retards et relever les défis». Il rappellera les mesures ayant permis à l'Algérie de se libérer de la dette extérieure, de mobiliser toutes les ressources disponibles pour les investir dans le développement économique et social, et les mesures prises pour restaurer la maîtrise de l'économie. «Mais tout cela serait insuffisant sans une plus grande mobilisation de tous, en vue de rentabiliser tous ces acquis», a souligné le chef de l'Etat. «Durant dix années, nous avons amélioré le quotidien des citoyens dans tous les domaines et permis au pays, essentiellement grâce à la dépense publique, de faire reculer fortement le chômage et de maintenir un important taux de croissance hors hydrocarbures. A présent, il nous revient de faire un autre saut qualitatif, en poursuivant, bien sûr, le développement social et la modernisation des infrastructures, mais en valorisant davantage les capacités productives et notre potentiel économique. C'est à ce titre que, après avoir engagé depuis l'année dernière un important programme de soutien à l'agriculture, nous venons de décider, en outre, de mobiliser des ressources substantielles pour moderniser les entreprises publiques et privées dans tous les secteurs», a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat a saisi cette occasion pour appeler les entrepreneurs, les cadres dirigeants d'entreprises et les travailleurs à transformer ces investissements publics en atouts pour l'outil économique national, en création d'emplois pour les jeunes et en volume significatif d'exportations hors hydrocarbures. S'adressant au gouvernement, il a ordonné que chaque secteur veille à une bonne maturation des projets afin d'écarter les réévaluations de coûts, soulignant que le Trésor public enregistre à travers ce programme, la mobilisation de toutes ses capacités. Le chef de l'Etat s'est engagé par ailleurs à «accompagner cette dépense publique de développement avec la rigueur nécessaire, pour bannir tout excès et surtout tout gaspillage dans le fonctionnement de l'Etat et des collectivités locales. Parallèlement, les mécanismes de contrôle devront jouer pleinement leur rôle comme je l'ai déjà ordonné dans ma récente directive». A. R.