La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a pris des mesures adéquates afin d'assurer la gestion des manifestations en adoptant des méthodes visant à éviter de recourir à toute forme de violence envers les manifestants. C'est ce qu'a déclaré hier le commissaire divisionnaire Lakhdar Dehimi, directeur des unités républicaines de la sécurité (URS) dans une communication en marge d'une cérémonie en l'honneur des journalistes à l'occasion de la journée internationale de la presse. Ces mesures consistent en l'utilisation des moyens intelligents, basés sur les capacités humaines des agents de la police sans recourir à la violence. Et pourtant, « le policier chargé du maintien de l'ordre et de la préservation des biens et des citoyens et de la paix publique subit la pression et fait l'objet, dans plusieurs cas, d'insultes et d'agression dans le cadre de sa mission », a rappelé l'officier supérieur. Le directeur de l'URS a expliqué que ces mesures reposent sur trois principes : accomplir sa mission dans la légalité, assurer une intervention rapide et nécessaire selon la situation et préserver l'ordre public. La mission des URS est « humanitaire », a précisé le responsable de la police qui a été désigné meilleur policier arabe en 2011. Cette nouvelle politique sécuritaire basée sur une instruction du DGSN dans la gestion des manifestations et des protestations a pour objectif d'éviter le recours à la violence dans la gestion de ses manifestations. « Nos unités n'utilisent même pas les gaz lacrymogènes, un moyen autorisé mondialement », signale le commissaire divisionnaire. Pour sa part, le directeur de la sécurité publique (DSP), le commissaire divisionnaire Aïssa Naïli, a estimé que grâce à une bonne gestion de l'ordre public, la police a pu faire avorter « les plans des ennemis de l'Algérie ». Tous les moyens ont été mis à la disposition des services de police pour accomplir leur travail avec l'adaptation du programme d'instruction et de formation, a souligné le DSP. Par ailleurs, les URS seront ouvertes au grand public et aux écoles « pour apprendre l'amour du service de police chez l'enfant », a expliqué le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, le responsable de la communication auprès de la DGSN.