«Le travail effectué par les agents de l'ordre doit être un travail conforme à la loi». Ce sont là les déclarations de M. Lakhdar Dhimi, commissaire divisionnaire et directeur des Unités républicaines de la police d'El Hamiz, lors de la cérémonie tenue hier à l'occasion de la Journée internationale de la presse. Le divisionnaire a ajouté qu'«actuellement, lors des affrontements et des événements, les agents de l'ordre sont les plus touchés, suite au changement de méthodes décidé par le DGSN qui a interdit le recours à la force». En effet, en cas d'émeutes, le recours à la force, notamment les gaz lacrymogènes, ne sera entamé que si tous les moyens «pacifiques» ont échoué. De son côté, Djillali Boudalia, commissaire divisionnaire chargé de la cellule de communication à la DGSN, dira que «pour éclairer l'opinion publique, l'agent de l'ordre doit supporter certains comportements des manifestants, car la manifestation est un droit constitutionnel». Les deux interlocuteurs se sont basés sur les instructions du DGSN, en disant : «Notre travail doit être légal. L'intervention doit être nécessaire pour préserver la dignité du citoyen». Et d'ajouter : «La police algérienne est devenue un exemple dans le monde arabe et en Afrique. Face aux émeutes qui ont eu lieu depuis janvier dernier, les policiers n'ont pas eu recours à la force. Tout au contraire, nous avons pu traiter les émeutes avec beaucoup d'intelligence, sans utiliser la force».