Le groupe égyptien Orascom n'a pas encore affiché sa volonté de vendre sa filiale de téléphonie mobile Orascom Telecoms Algérie (OTA) à l'Etat algérien, a indiqué hier le ministre des Finances en marge de son intervention devant le Conseil de la nation. «A ce jour, nous n'avons pas d'informations en ce sens, il n'y a pas eu de volonté affichée pour la cession de Djezzy à l'Etat algérien», a affirmé Karim Djoudi, avant de rappeler le droit de préemption dont dispose l'Etat algérien en cas de cession d'actifs par des sociétés étrangères. Ce qui «nécessite que l'entreprise mère affiche clairement sa volonté qu'elle entrerait en discussions avec le gouvernement algérien pour pouvoir céder». Depuis l'adoption de la loi de finances complémentaire de 2009, l'Etat algérien a un droit de préemption quand il s'agit de cession de participations par une société étrangère opérant en Algérie. Ce droit permet à l'Etat de récupérer les projets qu'un investisseur étranger désire transférer à une partie tierce, a-t-il encore précisé.