« Qedach et'habni ? », (Combien tu m'aimes ?), un film de fiction de Fatma Zohra Zamoum, sortira en Algérie, dans le réseau des salles de cinéma à partir du 19 mai 2012. L'avant-première de ce film est prévue le 19 mai à la cinémathèque d'Oran et en juin à la salle Ibn Zeydoun (Alger). La distribution de ce film est assurée par Z et Compagnie Productions. Alger, un matin, Rachid dépose Adel, son fils de 8 ans chez ses parents Khadidja et Lounès, pour le week-end. L'enfant découvre le quotidien d'un retraité et d'une femme au foyer, en attendant de repartir. Mais son séjour se prolonge pendant que ses parents se déchirent au loin. Le film se place dans le registre des sentiments, ceux de la vie de famille et ceux qui unissent des êtres. De ce fait, la distribution colle aux personnages, à leur peau mais aussi à leur intériorité. Souvent absents dans le secteur du 7e art, les enfants et les personnes âgées sont des trésors d'imagination et d'anticonformisme. Les uns sont trop petits pour mentir sur leurs désirs et les autres sont trop âgés pour dissimuler leurs frustrations. Ce film s'inscrit dans le registre du drame social traitant de multiples facettes sociales. Plusieurs comédiens prennent part à cette production, en l'occurrence Racim Zennadi, Nadjia Debbahi Laraf, Abdelkader Tadjer, Nourredine Alane, Louiza Habani, Mohamed Lotfi Draiaia, Loubna Bouchloukh, Mohamed Bounoughaz, Zahir Bouzrar. « Qedach et'habni ? », donne à voir une chronique de la vie quotidienne, dans un quartier des hauteurs d'Alger à savoir Djebel Koukou. Il convient de signaler, par ailleurs que « Qedach et'habni » est le second long métrage de la réalisatrice Fatma-Zohra Zamoum, après « Z'har », film réalisé en 2005. Fatma Zohra Zamoum vit entre Paris et Alger, anticonformiste et indépendante, elle porte à bout de bras ce projet depuis plusieurs années. Le film est aussi le second long métrage de la société Z et Compagnie Productions, dont la réalisatrice est l'une des associés. Le film est coproduit avec l'AARC 5 (Agence algérienne pour le rayonnement culturel) soutenu par le ministère de la Culture (FDATIC), la Télévision algérienne, le CNCA et l'ONDA. La post-production s'est faite grâce au soutien du centre de cinéma marocain, c'est donc un film du Sud dans le sens de la production et du financement.