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« Les miels d'importation sont chauffés » Entretien réalisé par Samira Sidhoum
Mohamed Hamil, apiculteur transhumant professionnel
Publié dans Horizons le 09 - 05 - 2012


Où en est l'activité apicole ?
Aujourd'hui, l'activité apicole connaît un grand engouement et ce, grâce à l'aide de l'Etat. Cette subvention est conséquente, et ce, depuis l'avènement du FNRDA (Fonds national de régulation et du développement de l'agriculture). Des programmes sont tracés pour promouvoir l'activité apicole.
Quel type de miel produisez-vous ?
Nous produisons, mon fils et moi, des miels mono floraux. Nous transférons nos ruches vers des zones en essence florale tels l'oranger, l'eucalyptus, l'euphorbe, la thapsia (bounafaâ), le jujubier sauvage, la carotte sauvage...
Quelle différence y a-t-il entre le miel composé des fleurs et celui de montagne ?
Il existe différentes sortes de miels de fleurs mellifères qui poussent dans la nature.
Comment reconnaître un miel de bonne qualité ?
Je n'ai pas le souci de la qualité des miels que je ne produis pas. C'est-à-dire, je produis des miels que je commercialise à mon propre compte, à travers les foires principalement.
On parle de la qualité...
Dans ce cas, il existe un moyen pour le savoir, celui de faire appel à un laboratoire qui pourra déterminer la qualité de n'importe quel miel.
Pouvez-vous nous parler de votre métier ?
Notre métier, dont l'importance est en rapport avec le nombre de ruches que nous gérons, est contraignant, puisque pendant presque toute l'année, nous sommes en transhumance dans des endroits différents. A l'exception de l'automne où nous travaillons en atelier.
Le miel bio est-il un produit différent ? A-t-il une clientèle en Algérie ?
Il convient de savoir que la production d'un miel bio se fait selon un cahier des charges que nous n'avons pas encore mis en application. Mais cela n'empêche pas que les apiculteurs professionnels produisent des miels de grande qualité.
Peut-on considérer le miel comme un médicament ?
Dans le Coran, Dieu dit que le miel est un remède pour les Hommes. De ce fait, nous n'avons pas le droit d'ignorer cet aspect fondamental qui fait que le miel a des propriétés thérapeutiques avérées. Tous les miels ont des propriétés communes en général à savoir le miel anti anémique, antiseptique, apéritif, béchique (calme la toux), sédatif (calmant), fébrifuge (combat la fièvre), dynamogénique (augmente l'énergie)...
Il est souhaitable de consommer le miel en le mélangeant à de l'eau (demi verre d'eau tiède plus une cuillerée de miel).
Pourquoi cette méthode ?
L'eau va activer une enzyme contenue dans le miel. Il s'agit du glucose oxydase, qui va ensuite générer du peroxyde d'hydrogène, de l'eau oxygénée, qui est un très puissant antiseptique.
Avoir une ruche dans son jardin serait l'idéal pour préserver l'environnement. Partagez-vous cela ?
Je partage entièrement cet avis à la seule condition que les abeilles n'aillent pas nuire au voisinage.
Hormis l'organisation des foires, prenez-vous part aux stages de formation ?
Je prends effectivement part aux foires et aux rencontres techniques organisées dans cette filière. J'ai, cependant, appris sur le tas ce métier. Puisque j'ai fait une formation dans l'industrie pétrolière. J'aime énormément ce métier. Plus qu'un métier, une passion.
On impute la baisse de production de miel aux intempéries mais aussi à la pratique de certains qui préfèrent vendre les essaims d'abeilles qui ont une valeur plus lucrative que le miel ...
Il est vrai que cette pratique est courante. Ceci dit, en ce qui me concerne, je produis aussi des essaims d'abeilles mais je m'oriente principalement à la production du miel, du pollen et de la propolis.
Une coopérative sera bientôt mise en place pour réglementer cette filière ? Le saviez-vous ?
Beaucoup de choses se font actuellement dans notre secteur pour le bénéfice de l'apiculture en général.
Les prix du miel sont élevés, 3000 à 4000 DA le kg. Pourquoi cette flambée ?
La hausse des prix est relative à la celle des prix du matériel acquis, les ruches et ses multiples accessoires, le matériel de miellerie, la cire... Sans oublier le prix de la pièce détachée des véhicules que l'on utilise pour la transhumance. Je tiens à souligner que les gens devraient profiter des expositions-ventes, surtout que les prix sont attractifs. Je donne l'exemple du jujubier sauvage qui est cédé, durant ces foires, entre 2400 et 2600 DA le kilogramme alors que son prix initial est à plus de 3000 DA.
L'utilisation des pesticides dans les vergers provoque souvent des maladies de l'abeille telle la varoise. En tant qu'apiculteur, quelle précaution prenez-vous ?
Il existe très peu d'arboriculteurs de la Mitidja, par exemple, qui acceptent la concertation avec nous pour l'épandage des produits phytosanitaires qu'ils utilisent.
De ce fait, nous installons nos ruchers dans des exploitations où il y a une bonne entente dans ce sens. Par contre, nous ne rencontrons pas ce genre de problème dans les hauts plateaux et les steppes.
On dit que les miels importés sont nuisibles à la santé. Est-ce vrai ?
Les miels d'importation sont, pour la plupart chauffés. Ainsi, le miel perd ses propriétés thérapeutiques au-delà de 40 degrés.


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