La capitale était, hier, sous haute surveillance. Un dispositif renforcé a été mis en place. Le Lieutenant colonel, Ghali Belksir, commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d'Alger, a indiqué que 5 000 gendarmes ont été mobilisés dans le cadre d'un plan spécial élaboré pour sécuriser 120 centres de vote relevant de la compétence de la GN. En outre, une cellule de suivi des élections a été mise en place pendant la campagne électorale par la gendarmerie. « Elle est chargée du recoupement des informations fournis par les unités opérationnelles afin de les transmettre aux autorités compétentes et au centre opérationnel régional », a indiqué le lieutenant colonel Kerroud, chef de la cellule de communication de la GN. « Les gendarmes ont été déployés depuis mardi au niveau de ces centres alors qu'un autre dispositif a été mis en place pour sécuriser l'environnement et assurer la sécurité des axes routiers et les lieux publics à l'instar de la forêt de Bouchaoui et les plages », précise l'officier supérieur. Le plan comprend trois volets : la sécurisation des centres, l'escorte des observateurs et des urnes et le maintien de l'ordre. En effet, des unités spécialisées dans le maintien de l'ordre ont été mobilisées « pour répondre à toute éventualité surtout après le dépouillement des urnes et la présence de la foule à l'extérieur ». Il est midi au centre de vote à Douéra. Dans cette commune, les services de la GN assurent la sécurisation de 12 centres et 77 bureaux. Le chef de compagnie de Douéra, le commandant Mohamed Tami précise que les gendarmes assurent seulement la sécurité des infrastructures. « Ils n'interviennent que sur réquisition écrite du chef du centre ». A Birtouta, la GN est chargée de sécuriser 16 centres. Le chef de compagnie de Birtouta, le commandant Nouredine Taibi a exposé les grandes lignes de son plan sécuritaire en coordination avec le groupement territorial de la GN de Blida. Les patrouilles mobiles ont été renforcées ainsi que les barrages fixes. « C'est un dispositif de prévention », explique-t-il. A Zéralda, des observateurs étrangers ont effectué dans la matinée des visites aux centres de vote. Dans cette daïra, les services de la GN assurent la protection de 127 bureaux de vote. « 600 gendarmes ont été mobilisés avec des renforts de l'école de la police judiciaire de Zéralda et des groupement d'intervention et réserve (GIR) », indique le chef de compagnie de la GN de Zéralda, le commandant Mammeri. Des brigades cynophiles spécialisées dans la détection de drogues et d'explosifs ont été engagées au niveau des points sensibles. Dernier point : le centre de vote El Khelloufi Djillali. Là, survient une altercation entre le chef du centre et des membres de la commission nationale indépendante de surveillance des élections législatives. « On m'a demandé d'annuler un vote blanc. C'est une remarque inexacte », précise le chef du centre.