Tout d'abord, parlez-nous de votre formation musicale ? J'ai fait mon cursus musical en Allemagne. Comment avez-vous conçu votre programme musical de ce soir ? Au fait, nous débutons le spectacle par une composition signée Rachid Saouli intitulée «Mosaïque». Puis, nous allons interpréter des chansons coréennes traditionnelles et des morceaux classiques tels, montagne et rivière (pièce coréenne), chant des pécheurs (pièce coréenne), la Traviata, Rigoletto, Carmen. Parlez-nous de votre rencontre artistique ? A vrai dire, c'est pour la première fois que je rencontre ces musiciens coréens. Pourtant nous sommes du même pays. Il faut dire que c'est grâce à cette louable initiative que je fais connaissance avec ces musiciens. C'est un honneur pour moi. On dit que la musique traditionnelle coréenne est très peu connue dans le monde. Qu'en pensez-vous ? En toute sincérité, je ne peux fournir aucune réponse à cette question vu que je suis un artiste qui excelle dans le genre musical symphonique universel. Peut-on adapter le patrimoine musical coréen sous forme de musique universelle ? Je ne saurai vous répondre étant donné que je ne me suis pas intéressé à fusionner le patrimoine musical coréen avec la musique symphonique universelle. Vous co-animez deux concerts à Alger et à Bejaïa avec les musiciens de l'Orchestre Symphonique National algériens. Quelles sont vos impressions et envisagez-vous l'échange entre les deux pays ? Ma venue en Algérie s'inscrit dans un cadre éminemment fraternel. Par l'art de la musique qui est universelle, je voudrai marquer ma présence pour célébrer ensemble avec le peuple algérien l'établissement depuis maintenant 20 ans de relation d'échanges sur les plans politiques, industriels, commerciaux et culturels. Je pense qu'il n'y a pas mieux que la culture et en particulier la grande musique pour célébrer avec faste et ferveur cette belle amitié. Cela fait maintenant 20 ans mais elle est inscrite pour durer pour l'éternité. Ce qui réjouit notre cœur et notre raison. Des projets en vue ? Pleins, pleins, pleins. Je compte animer une série de concerts au Japon. Une question subsidiaire. Pourquoi refusez-vous de vous entretenir avec la presse ? C'est un choix, c'est mon choix. Je n'aime pas étaler ce que je fais.