En célébrant, à l'instar de la communauté internationale, la Journée mondiale des télécoms, le 17 mai dernier, l'Algérie a pris rendez-vous avec une étape importante dans la mesure des efforts accomplis pour le développement de l'usage des nouvelles technologies, notamment dans leur dimension de services offerts au citoyen pour lui permettre de gagner en qualité de vie.Instituée en 1993 pour célébrer la signature de la première Convention télégraphique internationale en 1865 et de la création de l'Union internationale des télécommunications, cette journée a pour but de « contribuer à sensibiliser l'opinion aux perspectives qu'ouvre l'utilisation de l'Internet et des Technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les domaines économique et social, ainsi qu'aux façons de réduire la fracture numérique ».L'Union internationale des télécommunications recommande aux Etats membres de célébrer chaque année cette journée « en mettant sur pied des programmes nationaux visant à encourager la réflexion et les échanges d'idées sur le thème adopté par le Conseil, à débattre avec tous les partenaires de la société des divers aspects du thème et, enfin, à élaborer un rapport rendant compte des débats nationaux sur les différents aspects du thème ».Partant du constat que « les inégalités entre hommes et femmes restent profondément ancrées », le choix du thème retenu pour la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information 2012 s'est porté sur « Les femmes et les jeunes filles dans le secteur des TIC ». L'égalité hommes-femmes est un droit humain fondamental consacré dans la Charte des Nations unies ; c'est aussi l'un des grands Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Il va sans dire que, pour l'Algérie, la situation de la question du genre ne semble pas constituer une préoccupation fondamentale dans la mesure où les textes fondamentaux régissant le fonctionnement du pays consacrent l'égalité des sexes, et que la participation de la femme algérienne aux différentes étapes de l'histoire et du développement de l'Algérie ont permis d'inscrire en lettres de sang et d'or son droit à l'égalité. Il demeure également compris que notre pays figure parmi les pays ayant le plus consenti en termes d'investissements pour le développement de l'usage des nouvelles technologies. Au dernier sommet sur la connectivité du monde arabe tenu à Doha (Qatar) début mars dernier et selon un rapport de l'Union internationale des télécommunications établi sur la base de l'Indice de développement des TIC (IDI), « l'Algérie figure parmi les sept pays arabes ayant progressé dans le domaine des Technologies de l'information et de la communication (TIC) ». Le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication qui a organisé pour la circonstance une cérémonie officielle au Cyberparc de Sidi Abdellah, redouble d'efforts pour faire partager les bienfaits des nouvelles technologies à toutes les catégories d'usagers et de populations. Les différents programmes initiés dans ce cadre, qui font l'objet d'un intérêt particulier du Président Bouteflika qui a consacré d'énormes investissements pour la recherche et le développement des TIC en Algérie, devront, à coup sûr, permettre à l'Algérie de gagner en indices de numérisation et de e.services au citoyen. A l'image du vaste programme d'e.Gouvernance pour lequel d'importants moyens ont été réservés, et à la mise en œuvre duquel l'administration doit activement s'atteler, en ce moment.