En effet, et après avoir bien étudié le dossier, prenant en compte notamment les derniers développements de la situation sécuritaire au Mali, à Bamako plus précisément, la plus haute instance du football mondial a donc décidé de délocaliser cette rencontre dans un terrain neutre. L'instance dirigée par Sepp Blatter a, d'ailleurs, demandé officiellement aux responsables de la fédération malienne de football dans une correspondance adressée à la Fémafoot, de choisir un autre lieu pour abriter cette empoignade face à l'Algérie. Du coup, deux villes seraient envisagées pour accueillir le match. Il s'agit de Conakry et de Ouagadougou, mais l'option la plus plausible reste celle de la capitale du Burkina Faso. A en croire un responsable de la Fémafoot que nous avons contacté hier, cette dernière a déjà saisi son homologue burkinabée qui aurait donné son accord pour la domiciliation de cette confrontation au stade du 4-Août de Ouagadougou. Cette enceinte sera, en effet, libre le 9 juin prochain sachant qu'à cette même date, la sélection du Burkina Faso sera appelée à en découdre avec le Gabon à Libreville. Notre interlocuteur indique également que la décision officielle devrait être rendue publique ce vendredi au plus tard, comme l'a exigé la FIFA.Mais, du côté de la fédération burkinabée de football (FBF), on affirme n'avoir encore rien reçu. Toutefois, le SG de cette structure, Bertrand Kabore que nous avons contacté, hier, a indiqué que le Burkina Faso ne voit pas d'inconvénient à ce que le match se déroule sur son sol. « Pour le moment, nous n'avons reçu aucune demande en ce sens, mais si cela venait à se confirmer, nous n'y verrons pas de mal à accueillir cette rencontre à Ouagadougou. En tout cas, nos frères algériens et maliens seront les bienvenus chez nous. »