«Littérature algérienne d'aujourd'hui : l'écriture de l'évasion» est le thème sur lequel s'est arrêté le CEMA (Centre d'Etudes Maghrébines en Algérie), de l'université Es Senia d'Oran, mercredi dernier dans la capitale de l'ouest. A cette rencontre littéraire, deux auteurs ont été conviés autour d'un débat modéré par un maître assistant de l'université de Mostaganem, M. Mohamed Abdelatif Benamar. Il s'agit de Youcef Merahi et de Mourad Brahimi. Deux écrivains qui ont présenté et débattus de leurs derniers écrits et dont la promotion se poursuit à travers des rencontres similaires à travers le pays. Ainsi en est-il de deux publications de Merahi qui s'en est allé feuilleter avec le parterre d'universitaires présents en nombre, «Je brûlerai la mer» paru chez Casbah Editions, avec cet infime honneur fait au peuple en lui donnant la parole pour déclarer ouvertement ses maux mal dissimulés et dont l'auteur se fait messager dans une Algérie en pleine mutation dans tous ses sens. Alors que Mourad Brahimi est parti de son texte «Rien qu'une empreinte digitale» paru aux mêmes éditions, remettre sur rail ce sentiment oublié de l'amitié de la solidarité dans un cri au secours d'une jeunesse prise à mal par l'indifférence de ceux qui ne savent plus l'écouter. Un texte qui rend hommage à la résistance dans un monde qui a perdu toutes ses valeurs.