La problématique de l'écriture théâtrale maghrébine était, hier, au centre des débats d'une journée nationale organisée alternativement à l'université d'Es Senia, la matinée, au palais de la culture, l'après-midi, et au théâtre « Abdelkader Alloula », le soir. Plusieurs universitaires et hommes de théâtre ont exprimé leur point de vue sur les changements qu'a connus le quatrième art dans le domaine de l'écriture durant la fin du vingtième et le début du vingt et unième siècle, avec les nouvelles expériences lancées par Azzedine Madani en Tunisie, Kateb Yacine, Kaki et Alloula en Algérie, Tayeb Seddiki, Ahmed Tayeb Laaledj et Berrechid au Maroc. Les débats de la séance matinale se sont déroulés autour d'une problématique proposée par le département des arts dramatiques de l'université d'Oran. La rencontre à laquelle avaient pris part plusieurs chercheurs universitaires et hommes de théâtre nationaux, a pris fin par un hommage organisé en l'honneur de M'hamed Benguettaf, suivi d'une lecture des principaux passages des pièces écrites par cet auteur et directeur actuel du théâtre national algérien.