La structure de la Police sud-africaine, qui coordonne toutes les opérations liées à la sécurité durant la Coupe du monde 2010, a minimisé les menaces terroristes qui, selon le journal «Sunday Times», planeraient sur le tournoi. Le porte-parole de la Police, Vish Naidoo, a estimé que l'article reprochant aux services de renseignement leur lenteur à réagir face aux avertissements relatifs à des menaces terroristes «manque de précision et la plupart des commentaires proviennent de sources anonymes». M. Naidoo a catégoriquement démenti l'existence d'une liste de 40 personnes suspectées de terrorisme» ou encore l'arrestation de personnes menaçant directement la Coupe du monde. «Nous pouvons également démentir l'existence de camps d'entraînement militaire opérationnels dans plusieurs provinces en Afrique du Sud», a dit M. Naidoo. Le «Sunday Times» affirme avoir reçu deux informations distinctes faisant état d'au moins une arrestation liée à des menaces sur la Coupe du monde. Il indique que l'expert en sécurité, Ronald Sandee, a dit au Congrès américain que des militants somaliens et pakistanais dirigeaient des camps d'entraînement terroristes dans le nord du Mozambique et que des stagiaires de ces camps ont pu rentrer en Afrique du Sud pour rejoindre ou former des cellules qui préparent des attaques visant le Mondial de football. Par ailleurs, un porte-parole du ministère de la Sécurité a minimisé dimanche l'importance des informations relatives aux menaces terroristes visant l'Afrique du Sud. «En ce qui nous concerne, il n'y a aucune menace que nous avons identifiée et qui soit liée à la Coupe du monde», a assuré Brian Dube. Toutefois, il a tenu à préciser qu'aucun pays accueillant un événement sportif de cette dimension comme la Coupe du monde n'est à l'abri de menaces terroristes et qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter, avant de promettre «nous continuerons à rester vigilants».