L'éternel souci- et insoluble- des femmes : la fidélité du sexe opposé. Un débat qui secoue l'humanité depuis que le monde et monde, et auquel, le sexe faible n'a pas encore rassemblé toutes ses forces pour y mettre fin, une fois pour toutes. Mais aussi, de l'autre côté, l'obsession des hommes à s'acquitter de leurs plaisirs sur l'autel d'une infidélité chronique, payée à coups de millions, leur donnent les moyens de papillonner d'une fleur à l'autre. C'est là, la toile de fond sur laquelle se tisse la pièce El Inkqilab (Le renversement) présenté dimanche dernier en Off à la salle Hadj Omar du Théâtre National Mahieddine Bachetarzi à Alger, dans le cadre du Festival national du théâtre professionnel ( du 24 mai au 7 juin). Une pièce de la troupe de l'association culturelle Concerto de Boudouaou (wilaya de Boumerdès) mise en scène par Draoui Sid Amed. Tragédie sociale ? A vrai dire, il y a de tout dans cette œuvre atypique, qu'on pourrait décliner sur une litanie de mots, tels l'escroquerie, le mensonge, l'infidélité, l'obsession de l'argent…que Draoui a réussi à mettre en scène, grâce notamment à de talentueux comédiens. D'où le succès de la pièce décrochée dans de nombreux festivals, notamment le festival national du théâtre amateur de Mostaganem dans sa 42ème édition, l'année dernière, où la troupe de Concerto a glané avec la troupe du Mouvement du théâtre de Koléa (Tipaza) le premier prix. Pièce donc à découvrir, à encourager.