Sous la pression et les condamnations sans appel de la communauté internationale, qui revendique «une enquête impartiale et crédible», Israël a libéré les militants de la «Flottille de la liberté». Un porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne, Yaron Zamir, a indiqué hier que tous les détenus sont sortis de prison pour être rapatriés. Selon la porte-parole des services d'immigration, 506 passagers de la flottille devaient embarquer hier et au plus tard aujourd'hui vers leurs pays via l'aéroport international de Ben Gourion à Tel-Aviv. Selon la même source, à 17h (14h GMT) 102 militants étaient en route vers l'aéroport pour être rapatriés. Six ressortissants italiens et 210 ressortissants turcs ont pu rejoindre leurs pays. Tôt dans la matinée, 250 détenus ont été expulsés. Mardi soir, 45 ont été libérés. Quelque 126 militants, d'Algérie, du Maroc, de Jordanie, du Bahreïn, du Koweït, de Syrie, d'Oman, du Yémen, de Mauritanie, ainsi que d'Indonésie, du Pakistan, de Malaisie et d'Azerbaïdjan ont pu rejoindre la Jordanie, tandis que 4 Libanais ont été rapatriés dans la soirée vers le Liban. Les 18 membres de la délégation koweitienne sont même arrivés en début d'après-midi à Koweït à bord d'un vol spécial du Royaume. Du côté du nouveau continent, le Canada a annoncé qu'il attendait ses trois ressortissants. Cette expulsion massive intervient suite à la réunion du cabinet de sécurité de Netanyahu. Dans un communiqué publié mardi soir, il a annoncé que tous les militants de «La flottille de la liberté» allaient être déportés dans les 48 heures (à partir de mardi soir). Les derniers membres de la flottille devraient être expulsés aujourd'hui. Parmi eux, une partie des 48 militants qui sont hospitalisés