Tout le long du littoral, de Raïs Hamidou (ex-Pointe Pescade- jusqu'à Aïn Tagouraït (ex-Berar), sont exposés à perte de vue maillots de bain, chapeaux et casquettes, serviettes de plage, paréos, bouées, seaux et autres attirails Même les piscines gonflables, toutes formes et dimensions, sont présentées pour d'éventuels clients. A l'extérieur comme à l'intérieur, ces boutiques attirent en cette période de l'année beaucoup d'estivants. Dans l'idée de passer une agréable journée, ils n'hésitent pas à dépenser pour un seul but : se rendre à la plage avec l'équipement nécessaire pour se distraire en toute quiétude. L'époque où une simple casquette et une glacière suffisaient largement pour une journée de plage est révolue. C'est dire que les Algériens sont devenus de plus en plus exigeants, voire très sophistiqués. Tout un arsenal d'accessoires est entraîné pour passer quelques heures seulement au bord de mer. Rencontrée à l'entrée d'un magasin spécialisé au niveau de la commune de Raïs Hammidou, Wafa, mère de famille, n'a pas hésité à en acheter deux seaux avec leurs accessoires pour ses filles âgées de 5 et 3 ans. « Elles s'en serviront pour construire leur château de sable », dira-t-elle et de nous dire par la même occasion que c'est la seconde fois qu'elle achète ce genre de bidules. « Mes filles n'ont pas préservé ceux de l'année précédente, donc je suis obligée de les renouveler », a-t-elle ajouté. Proposés entre 300 et 350 DA le lot dans les magasins, ces outils de divertissement pour enfants sont cédés à 150 DA le lot au niveau du marché informel. Il faut dire que qu'ils sont nombreux les chefs de famille à profiter de cette « aubaine » pour ne pas débourser des sommes abusives pour des jouets éphémères. Rencontrés au niveau du marché informel de la rue de la Lyre, les clients se bousculaient devant les outils de plage pour enfants. Ici, les bouées sont cédées à 300 DA l'unité. Contrairement aux magasins spécialisés qui les proposent à des prix atteignant parfois 450 DA. De même pour les brassards qui sont cédés à 100 DA la paire contre 250 DA dans les boutiques. Selon Rachid, un père de famille, « les prix sont nettement inférieurs au marché informel. ils sont abordables », dira-t-il. « Cela me permet d'acheter à chacun de mes enfants pour ne pas faire de jaloux », a-t-il ajouté. Rachida est une mère de famille. Fonctionnaire de son état, était en train de choisir des articles de plage pour faire plaisir à ses deux filles. A la place des Martyrs, des vendeurs à la sauvette se sont installés à proximité des arrêts de bus pour étaler leurs marchandises. « Les prix défient toute concurrence et permettent aux petites bourses d'acheter le nécessaire pour permettre aux enfants de passer une agréable journée », dira-t-elle. Pour cette mère de famille, cette artère commerciale lui a permis d'économiser 1.000 DA. Même les enfants en bas âge et les bébés ont leur part du lot. Des petits canards, des étoiles et des petits poissons colorés en plastique y sont proposés à la vente. Ils sont utilisés dans les bains pour les distraire. Même les petites piscines tricolores sont exposées sur les trottoirs. A 600 DA l'unité, ces bassins en plastique font le bonheur des enfants. A Bousmaiïl et à Berar, les magasins spécialisés connaissent un succès remarquable auprès des estivants. Les raisons ? Les articles proposés à la vente sont de tous genres et disponibles à longueur d'année. Ici, les chaises longues et les parasols aux couleurs chatoyantes sont les plus sollicités par les estivants. Pour eux, le confort est une nécessité particulièrement pour ceux qui ont loué au bord de la mer.