Cela n'arrêtera donc pas ? 24 heures ne se sont pas écoulées après avoir été rappelé à la tête du conseil d'administration de la SSPA/MCO, que Youcef Djebbari menace déjà de démissionner. Cette fois-ci parce que, selon ses déclarations, certaines de ses conditions n'ont pas été prises en compte dans le PV déposé chez le notaire. A commencer par le rachat des actions de Larbi Abdelillah et le paiement « sans échéances » des dettes que doit le club à Mohamed Belhadj et qui s'élèvent à deux milliards de centimes. Djebbari a accordé un délai de 24 heures à ses vis-à-vis pour accéder à ses conditions sinon, « je claque la porte d'autant que si je suis revenu c'est seulement pour remettre l'équipe sur les rails et éviter la cassure, mais dès qu'une personne se présente pour prendre les commandes, je me retirerai », assure-t-il. Désigné pour quatre ans à la tête de la société, Djebbari a posé d'autres conditions à son acceptation du poste, entre autres, la possibilité d'être actionnaire majoritaire avec l'achat des actions de Abdelilah, Mahiaoui, Kalaidji, Zerhouni et Baba. Ce dernier estime la valeur de ses parts à 1,6 milliard de centimes alors que Djebbari les évalue à 800 millions seulement... C'est dire que le carnaval va continuer ! Dans le cas où Djebbari accepte de prendre les rênes du MCO, il compte reconduire le duo Savoy-Agbo à la barre technique et faire tout pour garder Aouedj et débaucher Belaili de l'ES Tunis (!). Entre-temps, le manager général de l'équipe, Haddou Moulay, a été chargé de prendre langue avec Berradja, Boumechra et Aouedj. A la lumière de ces incessants rebondissements, le Mouloudia d'Oran ne semble pas encore près de sortir de son auberge espagnole. Ce lassant jeu de « je te teins, tu me tiens par la barbichette » a fini par donner le tournis aux vrais supporters du club et aux observateurs qui n'en peuvent mais !