C'est, aux dires de Séoul, la nouvelle arme de prédilection du régime des dirigeants nord-coréens. Aux côtés de ses programmes atomiques et de missiles balistiques, la Corée du Nord a ajouté à son arsenal les cyber-attaques et n'hésite pas à frapper des cibles civiles, sur terre comme dans les airs. Au risque de déclencher une catastrophe aérienne sur l'un des aéroports internationaux les plus importants d'Asie. Tout récemment, Pyongyang a réussi à brouiller le signal GPS de 272 avions de ligne en approche ou au décollage des aéroports internationaux d'Incheon et de Gimpo qui desservent Séoul, a révélé le ministère des Transports sud-coréen. Une attaque en règle lancée par un puissant signal de brouillage en provenance de la ville de Kaesong, située à quelques kilomètres au nord du 38e parallèle, qui déchire la péninsule depuis la Seconde Guerre mondiale.