« Les travaux seront engagés incessamment et seront sanctionnés d'ici la fin de l'année par un rapport de stratégie qui sera soumis au gouvernement », a indiqué, hier, son premier responsable, Mohamed Benmeradi dans une allocution lue par son SG, Abderezak Henni lors de l'ouverture d'une journée d'études sur « l'intelligence artificielle : ses utilisations dans le secteur industriel et son effet sur la compétitivité des entreprises », organisée au siège d'Algex. C'est dans ce cadre que le ministre a insisté sur la mobilisation de la diaspora algérienne ainsi que sur la collaboration des universités, des centres des recherche et des centres de formation. L'objectif étant de créer des passerelles avec les entreprises productrices en vue de leur transférer les nouvelles technologies et de leur proposer des solutions pratiques intégrant la science de l'innovation. Le premier enjeu, note le ministre, « est celui de la nécessaire adéquation de la formation supérieure et professionnelle aux besoins des entreprises en matière des nouvelles technologies et le second est le rapprochement des mondes scientifique, industriel et entreprenarial ». Il s'agit aussi, selon les explications de M. Henni, de mettre en place des systèmes pour développer le tissu industriel, citant à titre d'exemple la création de cellules de veille dans chaque entreprise. Le ministre a également fait observer que les travaux de recherche scientifique réalisés méritent amplement d'être valorisés afin de répondre aux besoins des entreprises ». Etant donné que les entreprises nationales font face à une économie de marché ouverte à l'internationale, elles se doivent de développer et d'intégrer le nouveau concept qui est l'intelligence artificielle (IA). Saïd Haddad, chef de division des statistiques, des enquêtes et de l'évaluation au niveau du ministère a expliqué à l'assistance que l'IA constitue « un facteur prépondérant de compétitivité ». L'intégration de ce nouveau concept permettra de relever la contribution de l'industrie nationale au PIB à 10% alors qu'actuellement elle ne dépasse pas les 5%. Il va sans dire qu'il est nécessaire « de privilégier les projets d'activités fondés sur le savoir et la connaissance ». CGERMAN, entreprise nationale spécialisée dans la fabrication de chariots élévateurs, est une des entreprises invitées à cette journée d'étude. Son directeur d'investissement, Mounir Zerraghi, a indiqué que ce genre de rencontre permettra aux entreprises « de développer leur connaissance et d'améliorer leur gestion ». Il a fait savoir que « l'Etat a doté les entreprises nationales d'une enveloppe conséquente pour l'acquisition de nouvelles machines modernes. D'où la nécessité d'intégrer ce nouveau concept de l'IA, car il permet de renforcer la production en gagnant du temps et en réduisant les coûts ».