Un attentat kamikaze a ciblé, hier, matin le siège du 4e commandement régional de la Gendarmerie Nationale à Ouargla. Bilan : un mort et 3 blessés parmi les gendarmes. L'attentat a également occasionné des dégâts matériels au poste de contrôle, a indiqué la cellule de communication de la GN dans un communiqué. Il était 5h 15 quand un véhicule de marque Toyota station nouveau modèle, a foncé sur le siège du 4e CR. Le kamikaze voulait profiter de cette heure matinale pour commettre l'attentat. Le véhicule a essuyé une forte riposte avant qu'il ne heurte les obstacles placés à l'entrée principale du siège et n'explose. Les différents services spécialisés se sont rendus sur les lieux juste après l'odieux crime, pour apporter l'assistance nécessaire et secourir les blessés. Selon les premiers éléments de l'enquête, le terroriste était en possession d'une arme de guerre : une kalachnikov avec un chargeur. On apprend de la même source que le commandant de la gendarmerie nationale, le Général major Ahmed Boustila s'est rendu quelques heures après l'attentat sur les lieux. Trois sections spécialisées de l'Institut national de la criminologie et criminalistique (INCC) ont été dépêchées sur place. Il s'agit, entre autres, d'enquêteurs de la police judiciaire et de gendarmes spécialisés dans les explosifs. Le commandant de la GN a présidé aussi une réunion qualifiée de très importante avec l'ensemble des chefs de section (GGF, SSI, et GIR). 400 KALACHNIKOV RECUPEREES EN UNE ANNEE L'attentat de Ouargla coïncide avec une montée en puissance de la lutte contre les terroristes, les contrebandiers ainsi que les narcotrafiquants qui ont subi des coups durs ces derniers mois surtout au niveau des frontières. Ainsi, durant ces derniers mois, l'ANP a interpellé plusieurs personnes impliquées dans des trafics d'armes et a intercepté plusieurs camions contenant des denrées alimentaires et des marchandises destinées à la contrebande. Les effectifs redéployés aux frontières algériennes ont permis aussi de mettre la main sur des convois importants d'armements et de munitions et la saisie de près de 400 armes de guerre. « Plusieurs réseaux de soutien aux terroristes ont été démantelés dans cette région grâce au travail de renseignement », affirme le Lieutenant colonel Kerroud.