Il y a 10 ans, déjà, nous quittait Kheïreddine Ameyar, disparu tragiquement la nuit du jeudi 9 juin 2000. A la pensée qui est demandée en ce triste, à tous ceux qui l'ont connu, aimé, respecté et apprécié, il est accompagné ce mercredi 9 juin, un recueillement sur sa tombe au cimetière El Kettar, Alger. Rendez-vous est donné pour une prière à 9 heures, en la mémoire de ce grand journaliste, éminemment talentueux, brillant orateur aux écrits rigoureux et au parcours singulier dont témoignent aujourd'hui ses articles en tant que journaliste. Une brillante carrière, prématurément écourtée, dans El Moudjahid, la Radio Chaîne III, Révolution Africaine, Algérie Actualités, La Nation et enfin La Tribune, son «bébé», comme il le clamait souvent. Fièrement. Ainsi vécu, car ainsi conçu ce quotidien en octobre 1994, avec cette effigie de l'Aigle qu'il dessinera avec amour et conviction, dans sa symbolique du majestueux, de la force et du mythique. Pour ainsi la porter à son summum dans cette verve qui lui était unique du métier d'écrire, dans lequel il excellait et que tous lui reconnaissent autour d'«une écriture lumineuse à la sensibilité exacerbée». Reposez en paix, M. Ameyar.