Les deux responsables ont affiché leur volonté de faire progresser le partenariat. S'exprimant lors d'une conférence de presse animée conjointement avec son homologue belge, Mourad Medelci a estimé que les relations bilatérales se sont caractérisées par une coopération de qualité.« Nous avons constaté que cette relation pourrait évoluer encore davantage à la faveur de la situation dans notre pays, qui favorise un saut qualitatif supplémentaire dans nos relations bilatérales ». M. Medelci a fait part de la volonté des deux parties d'approfondir les consultations pour faire en sorte que la dimension humaine puisse avoir une part importante de cette coopération en vue d'améliorer globalement les conditions de séjour de nos concitoyens (dans l'espace européen). Il fera savoir à ce titre que « nos relations avec les pays membres de l'UMA, notamment le Maroc avec qui nous sommes en train de bâtir un avenir commun sur la base de relations bilatérales ouvertes, ont été, en outre, évoquées ». Au sujet de la situation en Syrie, le chef de la diplomatie algérienne a formulé le vœu que le cycle de violence qui secoue ce pays puisse prendre fin « le plus vite possible ». De sont côté, le ministre belge affirme que l'Algérie a un rôle « moteur » dans la construction du Maghreb arabe et dans le règlement des conflits en Afrique. « INVESTISSEURS BELGES, UNE PRESENCE À SOUTENIR » M. Didier Reynders, qui cite l'expérience de l'UE, estime que « l'intégration régionale est utile aussi pour le Maghreb », exprimant, à cet égard, son souhait du renforcement des relations entre l'UE et l'Algérie.Le ministre belge a également souligné le rôle de l'Algérie dans le règlement des conflits en Afrique et son travail au sein de l'Union africaine ainsi qu'au sein de la communauté internationale. Au plan économique, M. Mourad Medelci souligne que « la Belgique a investi pour 150 millions de dollars durant l'année 2011 dans le cadre de la coopération technique englobant plusieurs secteurs et, globalement, l'Algérie souhaite une présence plus soutenue des investisseurs belges dans d'autres domaines en dehors de l'énergie ». Il dira que la coopération entre les deux pays pourrait gagner en intensité durant les prochains mois. En ce sens, M. Reynders fera savoir que la Belgique est intéressée par l'investissement en Algérie, à travers des projets de développement, dans de nombreux secteurs, comme le transport ferroviaire, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies de l'information et de la communication et la santé. En fin de journée d'hier, le ministre belge a été reçu par le chef de l'Etat. L'audience s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.