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Mohamed Smaïl, directeur du logement de la wilaya d'Alger : «L'opération de relogement reprendra avant le 20 juin»
Publié dans Horizons le 12 - 06 - 2010

Cela fait plus d'un mois que l'opération d'éradication de l'habitat précaire est à l'arrêt. On se pose des questions sur sa reprise étant donné que le wali d'Alger a annoncé en mars dernier que 12 000 logements seront distribués avant le mois de novembre... Tout d'abord, il faut comprendre que dans le plan de relogement qu'avait annoncé le wali d'Alger, il y a un programme de 12 000 logements qui sera échelonné jusqu'au mois novembre 2010. Ce plan tourne autour de sept axes.
Il concerne en premier lieu les bidonvilles de l'hyper centre d'Alger, une opération qui a connu un début d'exécution. Il concerne aussi le transfert des familles qui habitent les immeubles menaçant ruine. Le troisième axe concerne le programme du plan de sauvegarde de la Casbah.
Le quatrième, le relogement définitif des familles qui occupent les chalets de la wilaya d'Alger. Actuellement, nous avons plus de 5 000 familles qui sont dans les chalets. Là aussi il y a un programme de travail pour le recasement de ces familles dans des logements décents. Le cinquième axe consiste à libérer certains cimetières de la wilaya d'Alger où des bidonvilles sont érigés.
Le sixième axe du plan de relogement est l'attribution de logements sociaux locatifs aux communes. Et enfin, le septième axe concerne les quartiers populaires et les grands ensembles. L'opération a donc débuté le mois de mars dernier et à ce jour, plus de 2 600 familles ont été relogées.
Pour revenir à votre question, il ne s'agit pas d'un arrêt de l'opération. Cela a été programmé compte tenu des examens de la sixième, du BEM et du Bac afin de ne pas perturber les enfants dans leur scolarité. L'opération reprendra entre le 15 et le 20 juin.
Quels sont les premiers sites concernés ?
Les opérations sont programmées en fonction de certains paramètres qui sont déterminés avec les walis délégués, les communes et l'ensemble des services concernés : les OPGI, l'hydraulique, Sonelgaz, la direction du logement de la wilaya d'Alger, l'éducation... La préparation pour le relogement de 500 familles demande des moyens importants.
Il faut pas moins de 2 000 personnes (au moins 1 000 au site de départ et 1 000 autres dans le site d'accueil pour les aider). Il faut aussi mobiliser près de 1 200 camions. Rien qu'au niveau de la daïra, il faut plus de 15 jours de préparation. Des séances de travail sont effectuées au niveau des wilayas déléguées. Les dossiers qui sont prêts sont présentés. Une fois ce travail terminé, on nous dit que les familles vont être relogées dans tel ou tel site.
Pouvez-vous nous donner un chiffre ?
Actuellement on prépare le relogement d'environ 500 à 550 familles. Cela dépendra du traitement des dossiers. Notre capacité de travail est en moyenne de 400 à 600 familles par jour. Tout les walis délégués travaillent au niveau de leurs commissions. On commence par celui qui a terminé son travail. Nous avons un programme de six mois. Chacun a une tâche à accomplir et sait ce qu'il a à faire.
Quels sont les sites d'accueil prêts ?
Nous avons plusieurs sites à Birtouta, Chéraga, Tasala El Mardja, Draria...
Est-il vrai que les familles habitant encore la cité Diar Echems seront tous relogées ?
L'immeuble qui a été transféré est vide. Le relogement des autres habitants de cette cité viendra.
Certains possèdent des actes de propriété. Quelle est la solution proposée à ces derniers ?
Pour ceux qui ont déjà été transférés, des solutions ont été trouvées sur place. Vous savez, le complexe des années 2002-2003 s'est dissipé.
Des habitants de la cité de recasement de Ben Aknoun se plaignent du fait qu'ils n'ont pas été régularisés alors qu'ils ont des décisions. Sont-ils concernés par l'opération de relogement ?
Ce site est dans le programme des 12 000 qui seront relogés avant le mois de novembre. Les affaires administratives et techniques relèvent des walis délégués. Notre tâche à nous est la programmation du relogement des familles.
Après une opération de grande envergure aux Ondines à Bordj El Bahri, quand est-ce que l'opération de relogement des habitants des chalets prendra fin ?
Pour les chalets, il n'y a pas que les habitants des Ondines qui ont été relogés. Il y a eu aussi un site à Aïn Benian et un autre à Diar El Baraka (Baraki). Dans ces trois opérations, nous avons relogé presque 1 000 familles qui occupaient des chalets.
Au site des Ondines, des dizaines de familles ont regagné leurs chalets refusant d'habiter dans des F2, d'autres ont carrément été exclus pour différentes raisons. Quel est le sort de ces familles ?
Leurs recours ont été étudiés. Tous ceux qui y ouvrent droit seront relogés. Mais il ne s'agit pas seulement de familles nombreuses qui ne veulent pas habiter dans des F2. Il y a aussi ceux qui avaient un problème de contentieux et ceux qui figurent sur le fichier national de logement.
Ces derniers sont exclus. Egalement, tous ceux qui ont été touchés par le séisme de 2003 ont été relogés en 2006. Comme on défend l'équité sociale, on ne reloge que ceux qui y ouvrent droit. La résolution de la crise de logement ne se fait pas par le biais des chalets. Les demandeurs doivent s'adresser aux communes. Nous sommes en train de leur attribuer des quotas tous les 4 à 6 mois. Plus de 5 000 logements ont été octroyés entre 2008 et 2009 et 1 500 autres fin 2009 début 2010.
Le wali d'Alger avait déclaré que l'opération ne s'arrêtera qu'après l'éradication totale de l'habitat précaire. En dépit de cette assurance, beaucoup restent convaincus qu'elle prendra fin avec l'achèvement du quota des 12 000 logements. Avez-vous une idée sur le fonctionnement de l'opération après octobre prochain ?
Tous les bidonvilles recensés en 2007 sont programmés. C'est un travail que nous avons entamé suite aux instructions du président de la République. Nous avons établi des brigades de recensement au niveau de l'ensemble des 57 communes de la wilaya d'Alger. Plus de 400 sites ont été recensé.
Un recensement d'environ 40 000 baraques a été fait dans les règles de l'art. On a commencé l'opération de relogement de l'hyper centre d'Alger et progressivement on éradiquera les bidonvilles de la banlieue.
Pour le quatrième trimestre 2010, il y a 4 000 logements qui seront prêts pour continuer l'opération des 12 000. Il y a donc un enclenchement. Ces 4 000 logements sont programmés dans le cadre des 35 000 logements destinés à éradiquer le phénomène de l'habitat précaire.
Quand prendra fin l'opération ?
Nous l'avons planifiée pour la fin 2011 mais elle peut aller jusqu'au premier semestre 2012 au maximum. Un programme a été tracé et un autre n'est pas entamé. C'est une réalisation, c'est une programmation, il y a aussi la complexité de la chose. On commence ici, on réclame là-bas.
On dit aux bénéficiaires de patienter un peu. Cela fait 40 ans ou plus que vous attendez. Patientez encore quelques mois. L'Etat est conscient des conditions difficiles dans lesquelles vous vivez. Mais, on ne peut pas régler le problème en une seule étape. L'essentiel c'est qu'on a commencé, et il faut poursuivre cette action.
Où en est l'opération de relogement des familles qui habitent des F1 ?
Ce type d'habitation a été recensé. Il en existe environ 3 500 au niveau des cités populaires. On commence à reloger leurs occupants dans le cadre de l'actuel programme. On en éradiquera le maximum et on suivra par d'autres programmes.
L'idée est de commencer et de donner un espoir à cette population
Les citoyens se plaignent du relogement dans des F2...
Tous les nouveaux programmes sont des F3 ou F4. On a arrêté de construire des F2 sur instruction du président de la République. Et on n'a pas distribué ceux qui existent alors qu'on est en pleine crise de logement. Et une fois la crise résolue, ce type de logements pourra être habité par les vieux et les jeunes couples.
Actuellement, nous avons un standard qui est appliqué et qui respecte la composante des familles. Certains trichent. Ils n'ont qu'un enfant ou deux et méritent donc un F2. Mais ils prétendent que leurs proches habitent chez eux. Après enquête, on découvre que c'est tout à fait faut.


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