Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a affirmé que l'unité nationale et l'intégrité territoriale du Mali ne se prêtent à aucune négociation ou concession et que la recherche d'une solution politique négociée entre le gouvernement et la rébellion armée, « doit impliquer, comme une partie de la solution, les populations du Nord et les acteurs qui rejettent le terrorisme et qui ne remettent pas en cause l'intégrité territoriale du Mali ». Au sujet du rôle de la communauté internationale, il a appelé à la conjugaison et à l'agencement coordonné des efforts indiquant, dans ce contexte, que la CEDEAO a des responsabilités statutaires qui lui confèrent un rôle au Mali » de même que les pays du champ « ont, de leur côté, un rôle naturel à jouer, s'agissant notamment de la situation dans le Nord qui a des incidences directes sur leur propre sécurité nationale ». « C'est pourquoi, a-t-il expliqué, les pays du Champ se considèrent à juste titre comme partie prenante à tout effort de recherche de sortie de crise et ont la responsabilité d'accompagner le Mali, en fédérant leurs efforts et en agissant ensemble, notamment par le recours à la facilitation et au dialogue, pour favoriser une solution négociée et durable à la crise malienne ». L'Union africaine, a poursuivi le ministre délégué « demeure l'autorité politique de référence pour la gestion du dossier malien, aux plans sous-régional, continental ou international » et les Nations unies « ont un rôle d'appui aux solutions décidées aux plans sous-régional et continental ».