Poétesse des salons princiers, Radhiyah a rayonné comme femme de lettres dans toute l'Andalousie musulmane et même en Orient. Adulée, elle a fait l'admiration des savants et hommes de lettres. Baptisée « l'Etoile Heureuse » (Ennedjma El Saïda » pour ses poèmes et récits qui sont du plus pur style élégant, à la mode de ces siècles de l'Andalousie heureuse. Pour certains historiens, Radhiyah retrace l'affection, l'amour du calife omeyyade Abderrahman pour son fils, Labibe El Fata. En effet, Abdarrahman, sultan de Cordoue l'a achetée et offerte à son fils pour que sa présence rehausse les rencontres littéraires des salons princiers. Ce dernier tombe sous son charme et l'épouse. De leur union, il n'y aura pas de descendance mâle. Labibe el Fata prendra pour deuxième épouse une femme au prénom de Soubh. Qui lui donnera plusieurs garçons. Radhiyah est décédée autour de 1032, alors qu'elle était centenaire