Photo : Fouad S. M. Abdelaziz Belkhadem a procédé ce jeudi à l'installation de la commission des relations internationales et du suivi de la communauté algérienne établie à l'étranger et ce en vertu des résolutions du 9e congrès du FLN, ayant décidé la mise en place de ces instances d'aide à la décision. Elle sera présidée M. Abdelkader Messahel, a-t-il indiqué avant d'expliquer dans une courte intervention les contours de cette commission. M. Belkhadem a réaffirmé, n vue d'éviter toute ambigüité sur la question, que la politique étrangère de son parti ne va aucunement à l'encontre de la politique du gouvernement. De plus, la Constitution algérienne est claire en ce sens, étant donné que la diplomatie algérienne relève des seules prérogatives du président de la République. En ce qui concerne les relations du vieux parti avec les formations étrangères, Belkhadem tient à préciser que son parti entretient des relations avec des formations politiques étrangères, qu'ils soient de gauche ou de droite, mais en tenant compte des intérêts du pays. «Le FLN ne doit en aucun cas devenir otage d'une relation rigide entretenue avec un quelconque parti ou Etat », a-t-il déclaré avant d'affirmer que l'UMP, parti du président français Nicolas Sarkozy, souhaite effectivement nouer des relations avec le FLN, et le « Front n'est pas contre à condition de délimiter d'abord le cadre des relations et des intérêts de nos deux pays et surtout d'aller dans le sens de la préservation de la mémoire collective ».Le SG du FLN va plus loin en rappelant dans ce sillage qu'il ne faut pas perdre de vue les initiatives de certains députés français, appartenant au parti du président français, relatives au projet de loi sur la glorification du colonialisme français en Algérie et la nécessité de reconnaitre le crime d'Etat commis contre l'Algérie. En ce qui concerne le projet de Sarkozy, l'Union pour la Méditerranée (UPM), Belkhadem réaffirme encore une fois qu'il n'est pas contre cette initiative à condition qu'elle ajoute un plus au processus de Barcelone, et surtout ne « pas constituer un cadre qui sera exploité comme tremplin pour normaliser les relations avec Israël ».