Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a présidé, hier, à l'Ecole supérieure de police (ESP) Ali-Tounsi, à El Biar, la cérémonie de sortie de la 24e promotion de commissaires de police. Des représentants du gouvernement ont assisté à cette cérémonie, en présence du DG de la DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, du commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Boustila, des directeurs de la Protection civile, Mustapha Lahbiri et des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala et de hauts cadres de l'ANP. Baptisée du nom du martyr du devoir national, le commissaire principal Hamedi-Cherif Abdelaziz, cette promotion a concerné un total de 625 promus. Les commissaires de police sortants ont reçu une formation de 6 mois au niveau de l'ESP dans plusieurs modules dont les droits de l'Homme et les libertés publiques, a souligné le directeur de l'ESP, le commissaire divisionnaire, Farid Chibout. Parmi les nouveaux promus, 51 femmes. Ces commissaires sont titulaires de diplômes universitaires dont deux doctorats d'Etat, neuf magisters, 397 licenciés et 125 ingénieurs d'Etat. Le directeur de l'Ecole a saisi l'occasion pour rappeler les instructions du général-major Abdelghani Hamel, DG de la DGSN, qui avait insisté sur la formation afin de faire face à la criminalité. « Une formation basée sur les technologies et les méthodes modernes dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes », a précisé le directeur de l'ESP. Neïla B. Un nouveau directeur de la police judiciaire Le général-major Abdelghani Hamel, DG de la DGSN, a désigné le commissaire divisionnaire Bouhadba Kara, directeur de la police judiciaire (DPJ), en remplacement du commissaire divisionnaire, Aziz Affani. Le nouveau DPJ était directeur de la formation et des écoles pendant plus de 7 ans. N. B. Des femmes dans les brigades d'intervention Les femmes policières font désormais partie intégrante des brigades d'intervention. « Des policières activent actuellement, dans des unités républicaines de sécurité et de la protection des personnalités », apprend-on auprès de la cellule de communication de la DGSN. N. B.