Amar Ghoul, président de Tadjamouâ Amel al Djazaïr (TAJ), a animé, hier, au siège national du parti, à Alger, sa première conférence de presse en tant que président de TAJ, à l'issue du congrès constitutif du parti tenu, du 20 au 22 septembre. L'occasion était donc d'aborder la polémique suscitée après la création de cette formation politique ainsi que d'autres volets liés à l'actualité nationale. Invité à donner son point de vue sur les déclarations des membres de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) lui demandant de rendre des comptes après son départ, M. Ghoul affirme que « nous n'avons pas de comptes à rendre. Tous les comptes ont été rendus au Conseil constitutionnel au lendemain des élections législatives ». Au sujet du financement de la campagne électorale de l'AAV sur lequel justement insistent les membres de l'Alliance, il dira qu'« il y a un commissaire aux comptes qui a supervisé tout ce qui a été dépensé et le dossier présenté au Conseil constitutionnel comporte tous les détails ». Pour ce qui est des autres formations politiques qui n'ont pas apprécié la création du TAJ, le conférencier estime qu'il y a une campagne contre son parti menée par quelques cercles. Et qui a commencé « lors de notre dernière campagne électorale qui a drainé beaucoup de monde ». « Si ces partis ont peur de nous, on peut les rassurer en leur disant que nous travaillons pour le bien de l'Algérie et le bien-être de tous les Algériens », lance-t-il. Sur une question relative à l'adhésion au TAJ des cadres et militants d'autres formations politiques, Amar Ghoul indique que refuser ces adhésions serait contraire aux pratiques démocratiques. « Le plus important est que les critères sont fixés à ce propos. Toute personne désirant rejoindre notre formation doit être intègre, compétente, active et crédible », note-t-il. A la question de savoir si le TAJ se présentera aux élections locales du 29 novembre, il souligne que la priorité est, à présent, pour la poursuite de l'installation des structures du parti. Et de préciser : « Notre parti œuvrera d'une manière ou d'une autre à la réussite des prochaines élections ». Au passage, le Dr. Ghoul n'a pas manqué de rappeler les grandes lignes du programme de son parti. Ainsi, TAJ tend à la concrétisation de plusieurs aspects socioéconomiques à même de poursuivre le processus d'édification d'une Algérie « sécurisée, stable, développée, forte et pionnière ».