La crise sino-japonaise en mer de Chine orientale s'est aggravée, hier, avec l'incursion de huit navires des garde-côtes taïwanais et une flottille de 300 bateaux de pêche au large de l'archipel des îles Senkaku revendiquées par Pékin et Taipei sous le nom de Diaoyu.L'intrusion d'un troisième acteur risque de compliquer la situation qui met aux prises Tokyo et Pékin depuis des mois. Dans l'espoir de faire baisser la tension, Tokyo avait envoyé lundi à Pékin son vice-ministre des Affaires étrangères, Chikao Kawai. Son homologue chinois Zhang Zhijun a appelé le Japon à « abandonner toute illusion », tout en réaffirmant que la Chine « ne tolérera absolument aucune action unilatérale du Japon qui contreviendrait à la souveraineté territoriale » chinoise.