Le port d'armes prohibées est devenu un véritable casse-tête pour les services de sécurité. Ce phénomène enregistre depuis quelques années une courbe ascendante. Pour le seul premier semestre de l'année en cours, les services de police ont arrêté 2 541 individus en possession d'armes. C'est ce que fait ressortir un bilan établi par la cellule de communication de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Les policiers ont eu à traiter 2 689 affaires liées à ce phénomène. 3 552 affaires de port d'armes ont été traitées par ces services en 2011 et 2 918 en 2010. Pour y faire face, les services de sécurité ont multiplié les descentes dans les marchés et les lieux publics. La majorité de ces armes prohibées est utilisée dans les agressions et les vols. Le responsable de la communication de la DGSN, le commissaire divisionnaire, Djilali Boudalia, a affirmé que des opérations coup-de-poing ciblées ont été programmées par le haut commandement de la police afin de lutter contre ce phénomène qui a pris de l'ampleur, à un point tel, que même des mineurs y sont impliqués. Ces opérations, supervisées par les chefs des brigades de la recherche criminelle, sont étendues à l'ensemble du territoire national.