« Nous avons rassuré M.Ross du soutien de l'Espagne, quant à la recherche d'une solution stable et pacifique au Sahara Occidental, qui prenne en compte le principe de l'autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre des principes et des résolutions de l'ONU », a déclaré le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Garcia-Margallo, à l'agence espagnole EFE, après la réunion tenue, jeudi, avec l'envoyé personnel de l'ONU en marge de la 67e session de l'Assemblée générale des Nations Unies. M. Margallo a souligné la volonté de l'Espagne de voir M. Ross réussir dans ses efforts pour débloquer et faire relancer les négociations entre le Front Polisario et le Maroc. Dans le même sillage, le chef du Gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, avait réitéré, mardi dernier, devant la 67e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, l'engagement de son pays de soutenir une solution, juste, durable et mutuellement acceptable entre les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, et qui consacre le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux buts et principes de la Charte des Nations unies. L'Espagne, qui, rappelle-t-on, porte une responsabilité historique dans le conflit du Sahara occidental, abonde, désormais, dans le même sens que le Secrétaire général des Nations unies ainsi que les Etats-Unis qui lui avaient réitéré leur soutien après la demande marocaine réclamant le départ de Ross. Ces positions interviennent alors que des soutiens indéniables sont apportés à la cause sahraouie, à la suite des visites répétées d'associations, de délégations et d'organisations internationales de défense des droits de l'Homme au Maroc et au Sahara occidental. La France, qui a toujours opposé son veto contre un règlement juste de ce conflit, risquera-t-elle un jour de changer de position ?