Même si l'on n'est pas encore au stade où, à la moindre occasion, on offre le bouquet de fleurs de circonstance, il reste qu'à Oran, le marché des fleurs et des plantes ornementales est en pleine expansion. Selon les professionnels, la demande est tirée, depuis quelques années, vers le haut. Faisant dans la culture des plantes, des fleurs, de gazon, d'arbustes et autres palmiers, les pépiniéristes, fleuristes, jardiniers, paysagistes, potiers et décorateurs floraux contribuent à enraciner la culture florale chez les citoyens. Ce n'est pas encore l'idéal mais c'est toujours ça de gagné pour les environnementalistes. Cette évolution des mentalités se vérifie par le nombre de plus en plus important de pépinières qui trouvent leur place dans un marché oranais en pleine effervescence. Pour ne pas être en reste, les Oranais se mettent, de plus en plus, à orner leurs balcons ou leurs commerces avec des pots de fleurs et des plantes. Malheureusement, et même si elle a sa petite clientèle — chambres des grands hôtels, tables de restaurants ou cérémonies de mariage —, la fleur dite coupée qui sert à confectionner les bouquets n'est pas encore entrée dans les habitudes des Algériens. La culture du bouquet de fleurs, qui n'arrive pas à disputer sa place à la tarte conventionnelle, n'est toujours pas ancrée dans les mœurs de la société algérienne, constatent les professionnels. Contrairement à la fleur ou à la plante de pot qui offre l'avantage de durer plus longtemps quand elle est bien entretenue.