Le coup d'envoi de la 7e édition du Festival national du théâtre comique qui a été donné mardi dernier à Médéa en présence de grandes figures du 4e Art, et la participation d'une vingtaine de troupes théâtrales clôture sa nouvelle édition ce soir. La version 2012, qui s'est tenue pendant 7 jours, coïncide avec le cinquantenaire de l'Indépendance. Elle est dédiée à Hassan Ben Cheikh alias Hassan El Hassani, plus connu sous le nom de personnage de Boubegra dont nous commémorons cette année le quart de siècle depuis sa mort le 25 septembre 1987. A cette occasion, d'autres personnalités artistiques sont honorées, à l'instar de la comédienne Bahia Rachedi, Sid-Ali Kouiret, Tayeb Er-redjab, Taha El Amiri, Mustapha Sahnoun et Djaâfar Bekke et beaucoup d'autres. Le Festival national du théâtre comique de cette année est un saut quantique, vu l'intensité des spectacles présentés. A cet effet, huit pièces théâtrales seront en compétition pour décrocher la « Grappe d'Or ». Parmi les pièces sélectionnées par le jury du festival, « El-Mouhakama », signée par l'association « Le théâtre de demain » de Baraki (Alger), « Wa yad-har djaar », « El-Mouchaawid » et « Iftaridh ma faala », interprétées respectivement par les jeunes comédiens des troupes de la coopérative « El-badil » (Batna), « El-anwar » (Boumerdès) et du Théâtre régional d'Oum El Bouaghi. Seront également en compétition pour la « Grappe d'Or », « Et-thmaa yekhesser Et-Thbaa », de l'association Mustapha-Kateb, de Mostaganem, « Baboratoir », de la troupe « El-masrah el-djadid » des Issers (Boumerdès), « Wazir wa Rabi Kbir », de la coopérative de Port Saïd (Alger) et, enfin, en clôture de ce festival, la pièce « Tabib raghma ounfou » de l'association « El-Afrah » de Médéa. Par ailleurs, 27 autres spectacles seront présentés, hors compétition, à travers de nombreuses localités de la wilaya. Lors de la 7e édition du Festival, un hommage particulier a été rendu au défunt « Boubagra », dont le nom reste étroitement lié à cette manifestation culturelle, depuis sa création, à la fin des années 90. Ce monument du théâtre a contribué à sa manière à l'indépendance de l'Algérie, en réalisant plusieurs pièces à caractère révolutionnaire qui lui coûteront l'emprisonnement, nous citons : Béchar, Serkadji, Blida, Berrouaghia. Sa fidélité au théâtre et au cinéma le conduira à quitter la vie lors du tournage de son dernier film « Les portes du silence » du réalisateur Amar Laskri. Mais pas pour autant que Hacène Bencheikh alias Hassan El Hassani est mort, car ces œuvres artistiques resteront gravées à jamais dans la mémoire collective des Algériens.