Volet qui a été débattu tout récemment au siège de l'APW, et qui a vu les intervenants souligner que pas moins de 123.000 écoliers souffrent de problèmes buccodentaires comme les caries et la déformation de dents. Cependant et afin d'améliorer de façon durable la santé buccodentaire, l'accent a été mis sur le renforcement en personnel et la réouverture des unités de dépistage et de suivi (UDS). Pour le moment, seuls 29 dentistes et chirurgiens-dentistes sont affectés à ce secteur. Ce qui est loin de répondre à la demande, les écoliers ne sont pas tous suivis régulièrement et bénéficient encore moins de consultations. Par ailleurs et s'agissant des maladies visuelles, quelque 102.000 cas ont été recensés à travers les écoles dont 466 d'entre eux nécessitent un suivi particulier. Face à cette situation, la commission de l'éducation nationale de Tlemcen a élaboré un plan d'urgence pour offrir aux malades des lunettes de vue. Celle-ci a également consacré un million de dinars pour la prise en charge des élèves souffrant de la carie dentaire. En outre, sur le plan de la cécité, plusieurs hôpitaux ont été choisis pour le suivi de cette communauté de malades, selon la chargée de la prévention auprès de la DSPS de Tlemcen. Il s'agit des CHU de Ghazaouet, Sebdou, Maghnia et Remchi. En effet, tous les mardis après-midi, les élèves concernés pourront désormais prétendre à une auscultation, soit une moyenne de 10 consultations par semaine. Cette action s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan spécial soins de santé primaires afin de diminuer la souffrance des écoliers ayant un problème de vision. A travers la wilaya de Tlemcen, il existe 34 ophtalmologues dont 26 privés. Ce personnel sera chargé de suivre chaque mardi après-midi les enfants touchés par le problème de vision, notamment la myopie, les problèmes de cataracte, etc. Il est à souligner également que d'autres maladies affectent les écoliers et collégiens dans la wilaya de Tlemcen. Il s'agit des maladies du cœur qui touchent 1.192 élèves, l'asthme et les maladies respiratoires qui affectent plus de 700 élèves. Il est impératif donc de renforcer la coordination entre l'ensemble des acteurs notamment l'éducation pour augmenter le nombre des UDS. S'ajoute la nécessité d'un plan de communication sociale en direction de la population générale avec des actions de sensibilisation, comme il est préconisé par les spécialistes en charge du secteur. Car est-il appuyé, l'éducation contribue au maintien de la santé et la santé procure les conditions nécessaires aux apprentissages. Or la prise en compte de la santé des élèves ne peut être l'affaire de quelques spécialistes mais concerne l'ensemble de la communauté éducative. C'est pourquoi l'école doit assurer aux élèves, tout au long de leur scolarité, une éducation à la santé avec la collaboration des enseignants, des parents, etc.