Dans ce contexte, il a fait savoir que suite à l'instruction des ministères du Commerce et de l'Intérieur, les membres de l'UGCAA sont à pied d'œuvre sur le terrain en vue de sensibiliser les commerçants à assurer des permanences, « faute de quoi, ils risquent de voir leur commerce fermé durant un mois ». Les commerces concernés par la circulaire interministérielle sont les boulangeries, les marchands des fruits et légumes, de lait, les stations-service, les pharmacies ainsi que certaines unités de production, comme les minoteries, les fabricants de lait pasteurisé et les usines de production des eaux minérales. Concernant le critère sur lequel sera établie la liste des permanences le jour de l'Aïd, M. Souilah a expliqué « nous identifierons d'abord le nombre de commerçants dans une commune pour, ensuite, établir la liste des permanences. Par exemple, dans le cas où il y a six boulangers dans une commune, trois devront assurer la permanence durant le premier jour et les trois autres lors du deuxième jour de l'Aïd », a-t-il souligné. S'agissant de la vente des moutons, le SG de l'UGCAA a, tout en annonçant une baisse des prix ces deux derniers jours, fait observer que le manque de marché à bestiaux est à l'origine de l'anarchie qui caractérise ce commerce. « La capitale, à elle seule, devrait avoir quatre marchés pour alimenter les boucheries et également pour que la vente de moutons soit assurée non seulement durant la période de l'Aïd mais tout au long de l'année », estime-t-il avant d'affirmer que la flambée des prix est liée à la spéculation. Quant aux prix des fruits et légumes qui ont eux aussi connu une courbe ascendante, notamment à l'approche de l'Aïd, M. Souilah a indiqué que nous avons toujours dit que la libéralisation des prix n'est pas une mesure appropriée et constitue une contrainte. Raison pour laquelle nous avons demandé à ce qu'il y ait un plafonnement pour les produits locaux et à ce que le commerçant soit astreint à une marge bénéficiaire à ne pas dépasser ».